samedi 31 janvier 2009

Pourquoi j'ai senti la rareté d'une larme ce matin

Ce matin, j'ai senti cette chaleur aussi rare qu'émouvante couler sur mes joues. Un film à fait naître mes larmes. J'étais pourtant prévenu, j'avais déjà vu "Le premier jour du reste de ta vie", l'excellent film de Rémi Bezançon, au cinéma, et déjà, il m'avait bouleversé, en tirant sur des ficelles toutes simples, certes, mais terriblement authentiques : la famille, l'amour, la mort. Dès la sortie du dvd jeudi dernier, je me suis jeté dessus, pour que ma femme puisse le voir. Et ce matin, alors que je pensais être logiquement un peu déçu par rappport à la première fois, j'ai été cueilli au même moment, par ce bijou de film, simple, bien écrit, bien joué, un casting idéal, du toujours parfait et génial Jacques Gamblin au jeune Marc-André Grondin dont je ne serais pas étonné qu'il soit Césarisé pour sa performance (on l'avait découvert dans le magistral C.R.A.Z.Y.), en passant par la naturellement juste Zabou Breitman et la révélation Pio Marmaï.





Evidemment, une telle réaction lacrymale prend sa source dans des puits très personnels, et les amours perdues, les piliers qui manquent, le sable du temps qui ne s'arrête jamais de s'écouler sont autant de déclencheurs. Dans les bonus du dvd, Jacques Gamblin parle de l'incroyable réaction collective lors des avant-premières : "On se rendait compte, au fur et à mesure des avant-premières, à quel point le film bouleversait les gens. Il leur parlait, il parlait de leurs secrets. Cette famille moyenne, de français moyens, tout est moyen, sauf le film." Sacré Jacques. En voilà un qui est tout sauf moyen. Je ne pleure pas souvent au cinéma, même si je n'ai aucun problème avec ce qui est tout sauf une faiblesse, mais au contraire l'expression d'une émotion profonde. J'avoue même aimer cette sensation. La première fois que ça m'est arrivé, outre Rox et Rouky que je ne compte pas... c'était pendant "Le Champion" de Franco Zeffirelli, la famille déjà, et la perte d'un lien fort.

Bravo Monsieur Bezançon, pour ce témoignage sur une famille française qui a su si bien toucher tous ceux qui ont sans aucun doute, vécu la même vie que vous.

Franck Pelé

vendredi 30 janvier 2009

One shot not - LA bonne émission musicale de la télé

Jazz, pop, rock, blues, boeufs, mélanges savants et impromptus, répétitions et performances, le tout sous le signe de la complicité, avec un son de qualité studio : une émission pour voir et entendre la musique, au plus près de sa vérité. Manu Katché, baguettes en mains, se fond avec une énergie jubilatoire dans les univers de ses invités, aux côtés de la Franco-Autrichienne Alice Tumler, qui présente les festivités en anglais et en allemand.




Demain soir sur Arte, à 22h55, One Shot Not ouvre sa saison 2, avec Alela Diane, Katie Melua, Keziah Jones, Marcus Miller, Pascale Picard et Mark Robertson comme invités.

Pour ceux qui n'ont encore pas eu la chance de goûter à ce plaisir musico-culturel, le site d'Arte propose jusqu'à demain soir, un best of de la saison 1, allez-y viiiite :

http://www.arte.tv/fr/Videos-sur-ARTE-TV/2151166,CmC=2367982.html

"Les bras m'en tombent" Saison 2 par Denis Parent

Au coeur de l'âge d'or de Studio, une plume du même métal entamait une chronique devenue culte pour les lecteurs fidèles que nous étions, "Les bras m'en tombent", écrite par Denis Parent, journaliste fondateur, devenu maître réalisateur et écrivain (son dernier ouvrage "Perdu avenue Montaigne Vierge Marie" vient d'être publié). Je publie ici, avec son autorisation, la première chronique de "les bras m'en tombent'', saison 2, visible sur Facebook, sur la page perso de Denis. Un bijou de petite attaque ciselée, trempée dans l'acide, contre "Monsieur ED", l'épicier capitaliste qui s'est payé Studio pour faire joujou avec ses tableaux excel... A savourer lentement.


"Je reçois Studio magazine tous les mois, c’est un privilège d’ancien de la maison, un peu comme les retraités de la SNCF bénéficient de quelques kilomètres de ligne. Et en ce début d’année j’ouvre la première livraison pour apprendre, effroi, que c’est la dernière. Fini Studio Magazine le journal que Esposito, Lavoignat et quelques autres (dont j’étais) inventèrent au début de 1987. Sonnerie, lever du drapeau, clairon, le dandy médiatique du cinéma français n’aura pas vécu 22 ans. Et qui vient annoncer la funeste nouvelle aux familles éplorées ? Un monsieur dont le nom nous était jusque là inconnu et qui nous signe une sorte d’éditorial en page 6. Il se nomme Editeur. C’est en tout cas comme cela que le papier est signé. On suppose que monsieur Editeur est en noir et en sanglot, et qu’il a été nommé là pour expédier les affaires courantes, solder les comptes et partir le dernier en fermant la lumière. Mais bizarrement il est content monsieur Editeur, il exulte même, il est, à sa manière, émoustillé, il trépigne de joie avec ses petits poings. C’est qu’à lire sa prose on comprend que Studio a été tué et qu’il est l’assassin. Disons qu’il est l’homme de main d’un Grand Groupe de presse s’étant porté acquéreur (comme la formule est jolie) du titre il y quelques années. Mais, rassurez-vous bonne gens, cochons de lecteurs, Mossieur Editeur a trouvé une solution pour vous ressusciter Studio Magazine. A sa place il met un imposteur nommé « Studio Cine Live ». Et là on découvre le pot aux roses. Editeur et ses copains du Grand Groupe ont racheté deux titres cinéma et pratiquent là le sport international des capitalistes bienheureux : la fusion acquisition. Eh les copains si qu’on prenait deux journaux de cinéma qu’on les rachetait et qu’après on en faisait qu’un seul ? Hein y serait pas trop content l’actionnaire ? Sauf que un plus un ça fait rarement un dans l’arithmétique médiatique. Nos joyeux comptables devraient savoir ça. Si je suis lecteur de Ciné Live qui est plutôt ricain, action, effets spéciaux et djeune j’ai pas forcément envie de lire Studio qui est plutôt français, cinéma de mœurs, pour adulte. Et réciproquement. J’imagine que dans leurs bureaux d’étude marketing tous ces pète-la-joie fusionneurs acquérants ont du faire des projections (pas de films, hein) et que je te fais une courbe, que je retiens un et le carré de l’hypoténuse, moins la ménagère de quarante quatre ans égalent : on va se bourrer. Mais non monsieur Editeur fusant-acquérateur, tu vas pas te bourrer, pleins de lecteurs lambda comme moi vont l’avoir saumâtre et le sentiment qu’on les prend pour des bourrins. Ils iront lire ailleurs pour voir si t’y est pas. Car dans toute cette affaire, et ce malgré ma sentimentalité d’ancien journaliste, ce qui compte ce n’est pas tant qu’un journal change. Les journaux naissent vivent et meurent, ce sont des organismes vivants. Ce qui compte c’est de dire la vérité aux lecteurs. Là monsieur Editeur faisateur acquéritant, dans une envolée lyrique et piètrement rédigé (continue à faire les éditoriaux Ed) veut nous faire croire que ça va être ‘achement mieux maintenant qu’il est là et qu’avant Studio et Ciné Live, avant que lui Ed ne descende du ciel, c’était des étrons en barre. Florilège de citations (les enfants peuvent rester, tout est facile à comprendre) : « Tout change, tout se bouscule, tout s’accélère et vos passions évoluent. Normal » C’était Ed le sociologue, celui qui pense pour nos passions et définit la normalité. « Faire le plus beau, le plus dense, et le plus complet des magazines » : avant c’étaient des feuilles de choux grasses. « ayant tout simplement pour unique sujet et objet journalistique : le cinéma sous toutes ses coutures ». C’était Ed le couturier en journaux qui nous informe que nous, benêts, jusque là on lisait sans s’en rendre compte des canards sur l’élevage des truies. Mais le meilleur est à venir. Le meilleur c’est la vision du monde d’Ed à côté de qui Cioran est un nain : « le cinéma est une formidable machine à rêve mais aussi un regard posé sur le monde à qui il arrive souvent de dire des choses importantes sur nos sociétés ». Applaudissements, standing ovation, tu devrais faire photographe à l’Elysée Ed, t’es très bon pour les clichés. Voilà à quoi nous en sommes rendus. De tous temps des créateurs ont agité leurs cornues, lancé une machine et derrière, inévitablement, des blouses grises sont arrivées pour leur confisquer le jouet et se faire passer pour l’inventeur. D’ailleurs ils disent nous, mais il faut lire « Je » car ils ont un sens aigu de la propriété. Mais après, ça ne rate jamais, les blouses grises cassent le jouet. Car n’est pas inventeur qui veut. N’est pas journaliste non plus. Ne peut prétendre parler du cinéma à sa guise non plus. Alors qu’est-ce qu’on souhaite à le fusionnateur acquéritant ? Celui qui a des choses importantes à dire sur nos sociétés ? On lui souhaite qu’un beau journal de cinéma naisse entre les mains d’u une bande de jeunes qui vont lui mettre sa mère. Sacré Ed, il me rappelle un vieux slogan : « l’épicier discount »". Denis Parent

P.S. : Vous pouvez retrouver la chronique "Les bras m'en tombent" de Denis Parent, sur sa page Facebook (http://www.facebook.com/home.php?#/profile.php?id=778799570)

mercredi 28 janvier 2009

Studio est mort, vive Studio Ciné live ! Mais Studio est mort quand même...



1987 - 2009... 22 ans... Un peu jeune pour disparaître non ? En pleine force de l'âge. Oui mais voilà, la crise se fout de l'âge de la mariée, et la globalisation galopante, conjuguée au "toujours plus de profit" et aux fameux états généraux de la presse, a eu raison de la bible de mon adolescence, de mon mag chéri, de ma collection adorée.



Aujourd'hui, 28 janvier 2009, sort en kiosque le numéro 1 de Studio Ciné Live, fruit de la fusion entre Studio et Ciné Live. Michel Rebichon, dernier directeur de la rédaction de Studio avant la fusion, m'avait mis dans la confidence sur Facebook (ah quel siècle...), mais même averti, le pincement au coeur était réel. En fusionnant avec un inconnu, ma bible du 7ème art faisait partir en fumée tout une époque...




Quand Marc Esposito et Jean-Pierre Lavoignat créent Studio en 1987, ils inventent l'alter ego papier du cinéma, celui qu'on aime, qui nous emporte. En faisant le pari de la qualité, de l'écriture et de la photo, ils façonnent un magazine aussi glamour que classe, aussi sexy que cultivé, et prolongent le plaisir des salles obscures sur des pages blanches et glacées.




Alors cher Studio, merci d'avoir cultivé mon amour du cinéma, de m'avoir fait connaître un peu mieux Romy, Patrick Dewaere, Saul Bass, Martin Scorsese, Ennio Morricone, Henri Verneuil, Stanley Kubrick, Jacques Gamblin, Steve McQueen, Michel Audiard, Christopher Walken, Louis de Funès, Jack Nicholson, Jean Rochefort, Dustin Hoffman, Paul Thomas Anderson, Bob de Niro, Coppola, Alejandro Gonzalez Inarritu, Al Pacino, Lino, Charles, Jacques, Vincent, François, Paul et les autres...



Merci de m'avoir fait frissonner avec la sensualité sur papier glacé de Audrey Hepburn, Jacqueline Bisset, Claudia Cardinale, Ursula Andress, Raquel Welch, Romy Schneider, Julianne Moore, Uma Thurman, Halle Berry, Naomie Watts, Charlize Theron, Jennifer Connelly, Rachel Weisz, Scarlett Johansson, Angelina Jolie, Liv Tyler, Penelope Cruz, Eva Mendes, Marion Cotillard, Anna Mouglalis, Cécile de France, Vanessa Paradis, Claire Keim, Géraldine Pailhas, Mélanie Laurent et mille autres diamants bruts...






Merci à Marc Esposito, Jean-Pierre Lavoignat, Michel Rebichon, Christophe d'Yvoire, Denis Parent, Patrick Fabre et à toutes celles et ceux qui ont rendu ce beau voyage possible. Que vos routes futures vous soient aussi agréables...



Et bon vent à Studio Ciné Live, qui, même s'il embarque quelques anciens de Studio Mag, n'aura quand même jamais la classe de son aîné...


Et comme il faut vivre avec son temps, j'avoue que ce numéro 1 est assez bien fait...


... puis-je quand même ajouter qu'il me manque quelque chose ? ;-)




Franck Pelé

mardi 27 janvier 2009

L'album du mois - The crying light - Antony and the Johnsons



Antony Hegarty, l'homme-oiseau a encore frappé un grand coup avec son dernier opus "The crying light". Il nous avait déjà mis une énorme claque avec la révolution poétique et mélodique de son "I am a bird now" en 2005, et comme toute étoile venant de nulle part, on avait peur qu'elle ne soit que filante. Plongez-vous dans l'univers de cet artiste incomparable, fermez les yeux, et vous verrez dans les cieux de votre imagination consciente, que l'étoile la plus lumineuse se nomme Antony Hegarty. Elle restera longtemps accrochée à votre monde musical. De la poésie intemporelle... Franck Pelé

Antony and the Johnsons - Un homme, une flamme

Bush Inside

Voyages-SNCF.com dépasse 2 milliards d'euros de revenus en 2008

L’exercice 2008 du site marchand atteint un nouveau record, avec un chiffre d'affaires en croissance de 19,9 %, à 2,23 milliards d’euros. Voyages-SNCF.com écoule 27 % des ventes de billets de train de la SNCF.

Les pannes spectaculaires qu'a connues Voyages-SNCF.com en juillet et novembre 2008 (suivies en janvier par un accès limité de plusieurs jours) ne l'ont pas empêché d'atteindre de nouveaux records l'an dernier : son volume d'affaires est passé de 1,86 milliard à 2,23 milliards d'euros entre 2007 et 2008 (+ 19,9 %). Autre record, le site marchand a dépassé pour la première fois le cap des 50 millions de billets vendus (54 millions), pour 6 millions de clients.

Le train domine toujours largement dans les ventes du site : 1,98 milliard d'euros, soit 88,8 % du total. Au total, Voyages-SNCF.com pèse 27 % des ventes de la SNCF. Pour la seule journée du 15 octobre, marquant l'ouverture des réservations de Noël, le site a enregistré un record absolu avec 250 000 billets vendus, de quoi remplir 600 TGV.

Voyages-sncf.com, premier site de commerce électronique en France, reçoit 700 000 visites par jour, et 38 millions de billets y ont été vendus en 2007, soit le quart des tickets SNCF.

http://www.voyages-sncf.com/

Les nominations de la 34ème cérémonie des "César"

Est-ce à cause de son format exceptionnel (deux fois deux heures) ? Avec dix nominations, le dyptique Mesrine, de Jean-François Richet (réuni pour l'occasion sous une seule appellation) arrive en tête des nominations de la 34e cérémonie des César qui aura lieu le 27 février prochain.

Vincent Cassel, qui incarne à l'écran le célèbre truand, est nommé dans la catégorie meilleur acteur et Jean-François Richet dans la catégorie meilleur réalisateur. Juste derrière, l'outsider Séraphine obtient neuf nominations dont celles du meilleur film, de la meilleure actrice pour Yolande Moreau, qui interprète la domestique de Senlis devenue peintre et Martin Provost est nommé dans la catégorie meilleur réalisateur.Le grand absent, c'est Bienvenue chez les Ch'tis, qui ne s'aligne que dans la catégorie scénario. Une modestie inattendue mais tombant à pic après le raz-de-marée que l'on sait dans les salles. Ce qui laisse la voix libre aux autres grands succès populaires de l'année (Le Premier Jour du reste de ta vie, neuf nominations, Il y a longtemps que je t'aime, cinq nominations, Deux Jours à tuer, trois nominations) et à un cinéma d'auteur plus exigeant (Julia, Un conte de Noël, La Belle personne, Les Plages d'Agnès, Versailles). Guillaume Depardieu, disparu en octobre, est très justement nommé à titre posthume pour le César du meilleur acteur avec Versailles.

MEILLEUR ACTEUR
Vincent Cassel dans Mesrine
François-Xavier Demaison dans Coluche, l'histoire d'un mec
Guillaume Depardieu dans Versailles
Albert Dupontel dans Deux Jours à tuer
Jacques Gamblin dans Le Premier Jour du reste de ta vie

MEILLEURE ACTRICE
Catherine Frot dans Le crime est notre affaire
Yolande Moreau dans Séraphine
Kristin Scott Thomas dans Il y a longtemps que je t'aime
Tilda Swinton dans Julia
Sylvie Testud dans Sagan

MEILLEUR RÉALISATEUR
Rémi Bezançon dans Le Premier Jour du reste de ta vie
Laurent Cantet dans Entre les murs
Arnaud Desplechin dans Un conte de Noël
Martin Provost dans Séraphine
Jean-François Richet dans Mesrine

MEILLEUR FILM
Entre les murs, de Laurent Cantet
Il y a longtemps que je t'aime, de Philippe Claudel
Mesrine, de Jean-François Richet
Paris, de Cédric Klapisch
Le Premier Jour du reste de ta vie, de Rémi Bezançon
Séraphine, de Martin Provost
Un conte de Noël, d'Arnaud Desplechin

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE
Benjamin Biolay dans Stella
Claude Rich dans Aide-toi, le ciel t'aidera
Jean-Paul Roussillon dans Un conte de Noël
Pierre Vaneck dans Deux Jours à tuer
Roschdy Zem dans La Fille de Monaco

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE
Jeanne Balibar dans Sagan
Anne Consigny dans Un conte de Noël
Edith Scob dans L'Heure d'été
Karin Viard dans Paris
Elsa Zylberstein dans Il y a longtemps que je t'aime

MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
Ralph Amoussou dans Aide-toi, le ciel t'aidera
Laurent Capelluto dans Un conte de Noël
Marc-André Grondin dans Le Premier Jour du reste de ta vie
Grégoire Leprince-Ringuet dans La Belle Personne
Pio Marmai dans Le Premier Jour du reste de ta vie

MEILLEUR ESPOIR FÉMININ
Marilou Berry dans Vilaine
Louise Bourgoin dans La Fille de Monaco
Anaïs Demoustier dans Les Grandes Personnes
Déborah François dans Le Premier Jour du reste de ta vie
Léa Seydoux dans La Belle Personne

MEILLEUR PREMIER FILM
Home, d'Ursula Meier
Il y a longtemps que je t'aime, de Philippe Claudel
Mascarades, de Lyes Salem
Pour elle, de Fred Cavaye
Versailles, de Pierre Schoeller

MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL
Marc Abdelnour, Martin Provost pour Séraphine
Rémi Bezançon pour Le Premier Jour du reste de ta vie
Dany Boon, Franck Magnier, Alexandre Charlot pour Bienvenue chez les Ch'tis
Philippe Claudel pour Il y a longtemps que je t'aime
Arnaud Desplechin, Emmanuel Bourdieu pour Un conte de Noël

MEILLEURE ADAPTATION
Eric Assous, François d'Epenoux, Jean Becker pour Deux Jours à tuer
Clémence de Biéville, François Caviglioli, Nathalie Lafaurie pour Le Crime est notre affaire
Laurent Cantet, François Begaudeau, Robin Campillo pour Entre les murs
Abdel Raouf Dafri, Jean-François Richet pour Mesrine
Christophe Honoré, Gilles Taurand pour La Belle Personne

MEILLEUR FILM ÉTRANGER
Eldorado, de Bouli Lanners
Gomorra, de Matteo Garrone
Into the wild, de Sean Penn
Le Silence de Lorna, de Jean-Pierre et Luc Dardenne
There will be blood, de Paul Thomas Anderson
Two lovers, de James Gray
Valse avec Bachir, d'Ari Folman

MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Elle s'appelle Sabine, de Sandrine Bonnaire
J'irai dormir à Hollywood, d'Antoine de Maximy
Les Plages d'Agnès, d'Agnès Varda
Tabarly, de Pierre Marcel
La Vie moderne, de Raymond Depardon

La liste complète sur http://www.lescesarducinema.com/

Les numéros de mobile en 06 se font rare

A partir de la mi-2010, les numéros de mobile commenceront par 07. En attendant, les opérateurs se battent pour obtenir les derniers numéros en 06.

Il n'y a plus que dix millions de numéros en 06 disponibles. D'ici un an et demi, le stock sera même épuisé. Conséquence, à partir de la mi-2010, les Français qui prendront un nouvel abonnement de téléphone mobile auront un numéro en 07. L'information, relatée par le quotidien Les Echos ce mardi, a été rendue publique hier par l'Arcep, l'autorité de régulation des télécoms.

On compte aujourd'hui plus de 90 millions de numéros en 06 attribués (un chiffre plus important que le nombre d'abonnés, 58 millions). La ressource, limitée à 100 millions, se fait donc de plus en plus rare.Les opérateurs historiques (Bouygues Telecom, Orange et SFR), font pression auprès de l'Arcep pour obtenir les dix derniers millions disponibles.

Ils craignent en effet que l'autorité n'attribue ces numéros au futur quatrième opérateur (qui pourrait être Free). Il semble cependant d'ores et déjà assuré que celui-ci disposera d'une réserve de trois millions de numéros en 06.

L'enjeu est de taille, puisque les opérateurs craignent que les futurs 07 ne soient associés dans l'esprit des consommateurs à des numéros surtaxés.

(Libération.fr)

lundi 26 janvier 2009

Un nouveau moteur de recherche !

Ne cherchez plus, trouvez.





Chères amies, chers amis, françaises, français,


La solennité de cette introduction n'est pas gratuite, loin s'en faut, puisque c'est de la naissance d'un nouveau moteur de recherche dont nous parlons. Un fils de Google qui, à la différence de son père ô combien reconnu, n'est pas nourri uniquement par des robots lecteurs qui balaient le monde virtuel jour et nuit, mais également par des hommes, des experts qui filtrent les résultats Google pour vous, et vous en proposent la crème. C'est français, ce sont les eGuides. Oui Môssieur.


Je vous invite donc à visiter http://www.eguides.fr/ et à vous faire une opinion par vous-mêmes. Dans le champ de recherche, vous tapez le mot de votre choix, comme dans Google, et comme dans Google, vous aurez une page de résultats en cliquant sur "entrée" ou sur le bouton "suivez les eguides". Vous pouvez à tout moment cliquer sur le bouton de droite, "recherche Google" pour obtenir les résultats "classiques" de Google. Si vous choisissez votre nouveau guide du web, http://www.eguides.fr/ vous aurez, en plus de la page de résultats, toute la partie de droite de la page qui devient ludique, interactive, synthétique. Cette page vous propose toutes les vidéos, images, actualités, suggestions professionnelles, et tous les blogs en rapport avec le mot recherché. Enfin, l'eGuide aura filtré la page des résultats pour ne vous proposer que les plus pertinents, et aura laissé sur la route les propositions inintéressantes.


Merci de nous donner votre avis sur ce nouveau moteur de recherche en laissant vos impressions et commentaires sur :


http://eguidesbuzz.blogspot.com/




Franck

Toutes les réponses aux questions qui taraudent nos lecteurs sur la télévision.

« Le numérique est une opportunité pour la presse si elle sait s’en servir. » A peine ces paroles d’une rare vista prononcées par Nicolas Sarkozy vendredi, que les voilà en application, boum. Jugez plutôt : mardi, sur le blog Instants télé - « numérique », donc -, nous - « la presse », donc - vous appelions à poser vos questions sur la télé. Aujourd’hui samedi, nous y répondons. Et vous, lecteurs, vous vous précipitez dans les kiosques par centaines de milliers pour lire les réponses à vos questions. « Opportunité », donc : la crise de la presse est enrayée, Libération sauvé, et les auteurs de ces lignes et de ces réponses glanées dans les chaînes avec les dents, considérablement augmentés. Ouais bon, d’accord.



Est-ce que, certains soirs, Frédéric Taddeï - Ce Soir (ou jamais !), France 3 - n’a pas juste envie de rester chez lui, en jogging, devant les Experts Miami une bière à la main ?

Frédéric Taddeï : « Jamais. Et pour plusieurs raisons très simples : je ne bois pas de bière, je n’ai pas de jogging, je ne sais pas où est la télécommande et je ne suis pas sûr de recevoir TF1 sur mon CanalSat que je n’ai pas regardé depuis des siècles. Et je ne sais pas ce que c’est que les Experts. »



Est-ce que Dédé va rempiler pour la Nouvelle Star (M6) ?

Dédé : « Oui, je rempile en 2009, y’a eu une pression de Philippe qui m’a dit "Tu m’as mis dans ce merdier, alors tu restes." Mais au final, je suis content : y’a des caractères cette année, y’a un nouveau Ben Harper et une nouvelle Billie Holiday. » Oui bon, ça suffit, Dédé. Il est bavard, une vraie pipelette.



Est-ce que Dédé remplit les salles quand il fait des concerts de jazz ?

Dédé : « Oui, vu que je suis au Sunset qui compte une centaine de places ! J’ai le sentiment d’être un vieux débutant et c’est super bien. Je reviens à mes fondamentaux, putain, c’est horrible je parle comme à M6 ! Je redécouvre mon piano, je le bosse tous les jours et c’est bon. » Chut Dédé, c’est fini maintenant.




Est-ce que Rock & Folk a perdu des abonnés du fait de l’arrivée de Philippe Manœuvre dans le jury de Nouvelle Star ?

Philippe Manœuvre : « Il y a eu, avant, beaucoup d’inquiétudes internetiennes du genre est-ce qu’il aura une cravate ?, etc. Mais en fait, on a vu l’arrivée de 4 000 à 5000 curieux alors qu’on faisait toujours les mêmes couv’, les Stones, Kiss. Ah tiens, au fait, hier j’ai vu Manu Katché, on s’est marrés comme des putois. »




Est-ce que France 3 prévoit un Plus belle la vie sous la neige pour faire plus vrai ?

Vincent Meslet, directeur des programmes de France 3 : « A ma connaissance, non. Et nous avons suspendu les tournages en extérieur les jours où il a neigé à Marseille. »




Comment sont castés les vieux qui jouent dans Groland (Canal +) ?

« Il y a deux cas, explique la directrice de casting Isabelle Doll, les professionnels qui se présentent d’eux-mêmes et les amateurs. » Ceux-là, elle les repère à la sauvage, dans des maisons de retraite par exemple. « A chaque fois, on leur demande s’ils connaissent l’émission et si ce n’est pas le cas, ils doivent la regarder avant d’accepter. » Quelques refus, quand le sketch évoque la Seconde Guerre mondiale, mais c’est rare. Et les trognes qui peuplent souvent Groland, ces nez fleuris savamment travaillés au petit blanc limé ? « Pour les trognes, on va dans des bars, à Paris et en région parisienne, indique Isabelle Doll, mais les gens comprennent que c’est de l’humour et ils savent qu’ils ont un physique particulier. »


Est-ce qu’ils rajoutent pas de la saleté à mort dans les maisons de C’est du propre (M6) ?

Danièle, la blonde décapeuse : « Rajouter des toiles d’araignée vieilles de dix ans, ça coûterait très cher. Tout est archivrai. Une équipe part en repérage chez les candidats et on leur demande juste de ne pas faire le ménage la veille de notre arrivée. Et je vous assure que vous ne voyez pas tout, on ne peut pas tout montrer… »


Pourquoi les producteurs des Experts (TF1) ont honteusement traficoté Baba O’Riley des Who, pour le générique de la nouvelle saison des Experts : Manhattan ?

Alors là, aucune idée. Et TF1, interrogée, n’avait même pas remarqué. Sachez que le producteur avait pensé à Pinball Wizard, des Who encore, mais que le patron de CBS, Leslie Moonves, a choisi Baba O’Riley. Et que, si dans les bandes-annonces des Experts sur TF1, les génériques ne sont jamais diffusés, c’est parce que les Who sont très pointilleux quant à l’utilisation de leurs chansons. Et aussi très prétentieux financièrement parlant. Mais les Who ont des raisons d’être prétentieux.





A quoi sert Ariane Massenet ?

Ariane Massenet : « A tout et à rien. A faire faire une règle de trois à Xavier Darcos. A demander à Arnaud Montebourg quel est le principal défaut de Ségolène Royal. A se prendre en photo avec George Clooney et à montrer ses seins. »


Si Anne-Sophie Lapix est journaliste politique, est-ce que cela fait d’Evelyne Dhéliat une ingénieur civil de la météorologie ?



Rodolphe Belmer, patron de Canal + : « Ils sont bons ces internautes, je vais les embaucher comme auteurs sur l’émission d’Efira. »



Pourquoi le Grand Journal (Canal +) est un succès alors que c’est nul ?

Rodolphe Belmer : « Beuuuh, c’est pas nul c’est bien, c’est pour ça que ça marche… Pff, c’est quoi, ces questions ? Ça me fait penser aux commentaires de ma mère ! »




Est-ce que les directeurs des programmes et autres présidents de chaînes regardent uniquement leur chaîne ?

Rodolphe Belmer : « Non, je regarde tout. Mais hier, par exemple, j’ai regardé Koh-Lanta. Moundir, il est mythique ! » Vincent Meslet : « Là c’est subtil, on regarde nos propres chaînes sur DVD à l’avance, et les autres chaînes en direct. Mais bien sûr qu’on regarde, sinon on ne fait pas ce métier. »



Est-ce que Me Nadjar, l’huissier qui apporte les résultats de la Nouvelle Star, fait des vrais trucs d’huissier pendant la journée (genre expulser des familles de Maliens, constater des adultères ou apporter des assignations en justice à des familles surendettées) ?

Me Nadjar : « Bien sûr que je fais des trucs d’huissier ! Et, effectivement, il s’agit d’exécutions de décisions de justice, d’expulsions et également de constats d’adultère. »



Qui écrit les textes de Denis Brogniart dans Koh-Lanta (TF1) ?

« Ici la nature ne pardonne pas : le jaguar rôde, l’anaconda veille et dans l’eau d’un brun rougeâtre, le caïman attend son heure. » Quel style… ! Le choix des mots, l’élégance mystérieuse de ce « rougeâtre ». C’est bien simple, les textes dits par Denis Brogniart, on dirait du Conrad. Enorme déception, dont nous informe Adventure Line Productions ; ces petits joyaux ne sont pas l’œuvre de Denis, mais de la réalisatrice Corinne Vaillant. On se consolera en apprenant que les textes d’explication des épreuves ainsi que ceux du conseil d’élimination, sont écrits par Denis.


Quand il n’y affiche pas des graphiques tout pourris dans Médias (France 5), est-ce que Thomas Hugues se sert de son écran-table tactile pour regarder des Div-x ?

Thomas Hugues :
« Quoi ? Si je regarde des films pornos ? Je ne comprends rien à la question. C’est quoi des Div-x ? »

Est-ce que vous pouvez publier ma question ? Oui.

Elu blog de 2008 par les lecteurs de Libé

Sur le blog Tu mourras moins bête, on apprend en s’amusant. A moins qu’on s’amuse en apprenant ? En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’on apprend un peu et qu’on rigole beaucoup.
Créé en juin dernier par l’illustratrice et auteur de bandes dessinées Marion Montaigne, Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même) propose une explication hilarante mais (souvent) vraie à tout plein de questions qu’on ne s’est jamais vraiment posées. C’est vrai ça, comment ils font les astronautes pour faire leurs besoins dans l’espace ? Et comment on fait métier “expert” comme à la télé ?
Dans les plus récents, Montaigne prend l’excuse de la question (« C’est quoi dissoudre l’assemblée nationale ? ») ou de l’appel à l’aide (« Je suis en cours de rattrapage à Académia cet été. Je dois lire l’enfer de Dante, mais j’ai rien compris. Aidez-moi !! ») d’un lecteur pour lancer le professeur à moustache et diverses personnalités (BHL, Depardieu, Bratt Pitt, Angelina Jolie, David Hasselhoff, etc.) dans une drôle de démonstration en images et en mots. Le pire est que ça se bonifie au fur à mesure des parutions.

Lancement du Prix Orange du Livre, le prix littéraire des internautes

Orange a donné le coup d’envoi d’un prix littéraire des internautes, le Prix Orange du Livre, présidé par Erik Orsenna. A l’occasion de la rentrée littéraire 2009, l'opérateur lance une compétition via internet sur les œuvres de fiction publiées en France et en français au cours des 4 premiers mois de l’année. De janvier à juin, différentes phases rythmeront la sélection puis l’attribution du Prix qui sera décerné par un jury composé de sept personnalités et de sept internautes. Depuis le 22 janvier, les internautes s’inscrivent sur www.orange.fr/prix-orange-du-livre pour poster leurs commentaires sur leurs livres préférés.

Le nombre d'internautes a dépassé le milliard dans le monde

Le nombre d'internautes dans le monde a dépassé le milliard et c'est en Chine qu'on en trouve le plus, a indiqué vendredi comScore. Ce chiffre symbolique a été atteint au cours du mois de décembre, mais les internautes sont encore probablement plus nombreux, puisque comScore n'a retenu que les utilisateurs âgés de plus de 15 ans surfant depuis leur lieu de travail ou leur domicile, sans prendre en compte les cybercafés ni le trafic généré par les téléphones portables et autres assistants personnels. Géographiquement, l'Asie de l'Est concentre 41% des internautes, suivie par l'Europe (28%), l'Amérique du Nord (18%), l'Amérique du Sud (7%) et la région Moyen-Orient et Afrique (5%), a indiqué le cabinet spécialisé. (ComScore - CB News)

Le pape a désormais sa chaîne vidéo sur Youtube

Le Vatican a lancé vendredi sa propre chaîne vidéeo sur Youtube, qui permettra aux internautes de découvrir sans médiation les activités du pape Benoît XVI. Le site du Vatican http://it.youtube.com/vatican veut s'adresser "à un large public au delà des cercles catholiques", a annoncé le porte-parole du Vatican Federico Lombardi lors d'une conférence de presse. Le Vatican possède déjà un site internet en plusieurs langues (http://www.vatican.va/) ainsi qu'une radio internationale (Radio Vatican) et produit toutes les images télévisées du pape (avec CTV), mais il a voulu faire "un pas de plus" avec Youtube, a-t-il expliqué. Il a souligné que le projet avait été approuvé par le pape. Internet propose déjà une multitude de références sur le pape, mais le site officiel http://it.youtube.com/vatican, nourri de brefs reportages en italien, anglais, espagnol et allemand, sera "une source fiable et continue", a relevé le père Lombardi.

vendredi 23 janvier 2009

La Une de Télérama de cette semaine


Une larme de Gin...

La première fois que j'ai vu "C'est arrivé près de chez vous", c'était sur les Champs, à Paris, à l'UGC Champs-Elysées, aujourd'hui disparu, dans lequel bossait un ami, Steph Caput. Il m'appelle un jour et me dit, Franck, on passe un film en avant-première ce soir, je l'ai vu hier soir, tu n'as jamais vu ça de ta vie, viens voir ça ABSOLUMENT ! - Ah bon ? Raconte m'en un bout... - Impossible, je te dis juste que 25 personnes sont parties avant la fin hier, et soit on adore soit on déteste, outrés, écoeurés, moi, j'ai adoré...

J'y suis allé, et j'ai pris ma claque !!! J'ai découvert Poelvoorde, Gamin, la mauvaise peau, Mamie Tromblon, la boîte de Cédocoeur, le petit grégory, malou, et toutes ces folies, jusqu'à la l'extrême limite (la scène du viol est LE moment où la salle se vide en effet...) et je me le suis refait le lendemain. Steph m'explique que c'est une bande de potes qui a fait ça en 35 mm, en faisant tourner leurs proches (vrais parents de Poelvoorde dans le film) pour un budget dérisoire (350.00 francs je crois). J'étais tout fier d'annoncer ensuite à mes potes qu'un tsunami de répliques cultes arrivait sur le PAF...

jeudi 22 janvier 2009

Mobile Film Festival

Le public invité à sélectionner le meilleur film mobile

Sous la présidence de Claude Lelouch, le jury de la quatrième édition du Mobile Film Festival remettra 7 prix aux meilleurs films participants. Tous les films d’une minute réalisés avec des téléphones mobiles pouvaient poser leur candidature pour la sélection finale. Depuis le 8 janvier et jusqu’au 28 janvier, tous les internautes peuvent voter pour leur film préféré parmi les 50 présélectionnés en se connectant sur le site du festival.

Le site Internet : http://fr.mobilefilmfestival.com/video.php

Pour Télécharger et Regarder gratuitement tous les films du Mobile Film Festival sur votre téléphone portable :

• Accéder directement au site Mobile Film par la rubrique nouveautés de Gallery

• Tapez « mobile film » dans le moteur de recherche de Gallery

France Télévisions lance un site internet mobile

France Télévisions lance un site internet mobile

Le groupe public France Télévisions a annoncé hier dans un communiqué le lancement aujourd'hui d'un site internet mobile à destination des iPhones et smartphones. Développé en interne par la Direction des nouveaux services, le site permettra aux mobinautes, d'accéder à un guide des programmes des différentes chaînes du groupe (France 2, France 3, France 4, France 5, France ô), à des informations réactualisées en permanence sous forme d'images et de texte et à la météo. L'usager peut aussi interagir directement, depuis son mobile, avec les émissions de France Télévisions en envoyant des messages par le biais d'une interface simplifiée. Selon France Télévisions, le site pourra en outre proposer "très rapidement" l'ensemble des 24 sessions de cinq minutes d'information locale et régionale proposées pendant le "Soir 3".

http://m.francetv.fr/

Le petit + Frankierama : De plus en plus de sites configurent les leurs pour les adapter aux mobiles, pour cela, et seulement si la version existe évidemment, il vous suffit d'ajouter m. en début d'adresse web, à la place des traditionnels www. Par exemple, http://www.francetv.fr/ devient ici http://m.francetv.fr/ , pour les amateurs du Monde, le même a été créé, pour les sportifs, l'Equipe aussi.

Pif Gadget est mort


Pif Gadget placé en liquidation judiciaire


Pif éditions, société éditrice du magazine de bandes dessinées pour la jeunesse Pif Gadget, a été placée hier en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny. La société, qui était en redressement judiciaire depuis mars 2007, a été mise en liquidation le 15 janvier 2009, a-t-on précisé au tribunal, confirmant une information de la lettre spécialisée Presse News. Pif éditions, qui employait 6 salariés, était lourdement endettée, à hauteur de 4 millions d'euros, a-t-on ajouté. Il avait été ressuscité en 2004 avec une nouvelle formule, chez Pif Editions. Selon Presse News, il était diffusé en moyenne à 100 000 exemplaires. (CB News)


Et bien moi, je dis que c'est triste un monde sans Pif ! Encore une des valeurs ancestrales d'un monde insouciant qui s'en va...

Chaud Divan

«Je peux vous payer en Ticket-psy ?»

Après le Ticket-Restaurant, puis le Chèque-Vacances, voici le dernier-né des coupons destinés aux salariés : le Ticket-Psy, qui permet de s’offrir une séance de psychothérapie aux frais de son employeur.

La formule est toute récente. Mais déjà, dans différents domaines d’activités (banque, transports de fonds, informatique…), des entreprises auraient franchi le pas et souscrit un abonnement. L’idée a germé au sein d’un cabinet de prévention des risques psychosociaux, ASP Entreprises, spécialisé dans les problématiques de stress au travail. Mal-être, dépression, la souffrance psychique liée à l’activité professionnelle a cessé d’être tabou en France depuis une quinzaine d’années. Mais, «dès que l’on réfléchit à des solutions, deux visions s’opposent : repenser l’organisation du travail ou soutenir les gens», résume Valentine Burzynski, directrice générale d’ASP Entreprises. Autant sortir de cette polémique et considérer la souffrance au travail en tant que telle, quelle qu’en soit la raison».

On ne va pas chercher ses Ticket-Psy à la direction des ressources humaines comme on le fait pour les Ticket-Restaurant. Impératif de confidentialité oblige. C’est à la médecine du travail qu’il faut s’adresser. Les médecins du travail sont souvent en première ligne pour constater les symptômes et expressions d’un mal-être. Mais leur mission n’est pas de proposer un traitement au cas par cas. En outre, les salariés ne sont pas tenus d’attendre leur convocation à la médecine du travail (obligatoire tous les deux ans), mais peuvent demander un carnet de Ticket-Psy dès que le besoin se fait sentir. Les coordonnées des thérapeutes partenaires sont fournies en même temps que les coupons.

la suite de l'article sur http://www.liberation.fr/vous/0101313557-chaud-divan

mercredi 21 janvier 2009

Pendant ce temps-là, dans le RER...

Ca donne envie de turquoise bordel ! Vivement le Plan les gars...

De Chevannes à Lyon...

C'était hier les longues soirées au Stud' et chez Tarum, à chanter "Hair" ! Timike, ton petit dernier fait plaisir...

5 CD pour la route

5 albums pour la route












Mon titre préféré de 2008

Définitivement, le "Standing next to me" des Last Shadow Puppets restera LE titre qui aura marqué mon année musicale passée. Un son incroyable, les Beatles revisités et liftés par le duo composé d'Alex Turner (voix et guitare des Arctic Monkeys) et Miles Kanes (chanteur des Rascals, groupe apparaissant ainsi sous les feux de la rampe et auteur à ce jour d'un seul et unique Ep), deux amis décidés à aller au bout de leur fantasme pop. Et cette pop-là mes amis, mettez un casque, fermez les yeux, et si l'un de vos deux pieds ne bouge pas en rythme, si les cordes ne vous emportent pas, si vos doigts n'ont pas envie de claquer dès la deuxième écoute, c'est que le casque est mal branché ! ;-)

Frankie goes to listen to it again...

Nouveauté : Le blog de la Maison Blanche

Le blog de la Maison Blanche :

http://www.whitehouse.gov/blog/change_has_come_to_whitehouse-gov/


Le discours de Barack Obama pendant son investiture :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g5X3Nl3kPxfkEnrtxAxxREbQwbeA

Ah la scène du dîner...


coup de tête jean-jacques annaud 1979


Une des meilleures comédies de l'histoire du cinéma !!! Avec le grand Dewaere.

Patrick Dewaere, c'est comme Coluche, Jean Rochefort, Michel Serrault, Louis de Funès, j'ai l'impression qu'il fait partie de ma famille, l'impression d'avoir grandi avec lui, et de le comprendre parfaitement, dans son jeu comme dans son être. Y avait-il une si grande différence...




mardi 20 janvier 2009

Philippe Sollers : "La connerie se porte bien"

Dans un "chat" sur Le Monde.fr, mardi 20 janvier, l'écrivain, auteur des "Voyageurs du temps" (Gallimard), estime qu'il fait partie des trois meilleurs auteurs français du moment, avec Le Clézio et Modiano, et critique l'Obamania.

Montezuma : "Celui qui ne sait pas rire ne doit pas être pris au sérieux", écriviez-vous dans Passion fixe. L'époque prête-t-elle à rire? Doit-on la prendre au sérieux ?

Philippe Sollers : Jamais l'expression "mourir de rire" n'a été aussi d'actualité, évidemment, c'est tragique.

la suite sur http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3260,55-1139145,0.html

Téléchargement illégal : un fléau pour l'industrie du disque

Grâce aux stratégies de diversification des industriels, les ventes de musique sur internet ont progressé pour la 6eme année consécutive en 2008 pour atteindre 3,7 Mds$ (2,8 Mds€), contre 3 milliards en 2007. Mais "95% des téléchargements musicaux n'ont rien rapporté aux artistes ou aux producteurs", révèle le rapport annuel sur la musique numérique publié vendredi par la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), précisant que plus de 40 milliards de fichiers musicaux ont été téléchargés illégalement par les internautes l'an dernier. "Le secteur musical est toujours affecté par la forte proportion de musique distribuée de façon illégale sur internet", a commenté l'IFPI, citant une étude effectuée dans 16 pays selon laquelle seul un téléchargement sur vingt est réalisé par des moyens légaux.

Brèves de comptoir

A quoi ça sert Internet ?

La vérité sort du comptoir...

lundi 19 janvier 2009

Musique - Disque du mois - Coffret Nova vol.3


Depuis vingt-cinq ans, les DJ du monde entier aiment Nova et la radio parisienne le leur rend bien. Les studios du faubourg Saint-Antoine sont une escale obligatoire pour les globe-trotters du groove, non seulement parce qu'on y ouvre librement l'antenne à leurs divagations érudites, mais parce qu'ils y font, eux aussi, des découvertes. Après des milliers d'heures de mix en tout genre, la discothèque de Nova est devenue une caverne d'Ali Baba assez unique où rien ne semble rangé mais où tout est à sa place. En matière de funk, de rap ou de soul, de reggae, de jazz ou de salsa, les goûts maison sont impeccables et les filières inépuisables. La preuve en est cette boîte verte de vingt-cinq CD : c'est le troisième volet d'une somme qui compte aujourd'hui soixante-quinze CD (le premier volet retraçant vingt-cinq années d'antenne en vingt-cinq CD vient enfin d'être réédité), et elle nous cueille comme au premier jour. Dix morceaux par disque et presque autant de découvertes (ou redécouvertes) ébouriffantes. Juan Trip ? Psycho On Da Bus ? Little Willie John ? O.V. Wright ? Chic Streetman ? Allez-y les yeux fermés.
(Laurent Rigoulet pour Télérama)

Les tontons cuisinent (cliquez ici)


Y'a d'la pomme...



Môssieur Jean Yanne




"Est-ce que je vous demande pourquoi vous avez une tête d'abruti ?



Et pourquoi ça fait un bruit d'évier quand je la remue ? "

Mes réponses au questionnaire "6 Milliards d'autres"

Quel est votre métier ?

Chef de projet éditorial.

L'aimez vous ?

Il sent encore le neuf, je n'ai pas encore eu le temps de pouvoir l'apprécier. Mais ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est mon autonomie, ma liberté. Moins le côté fastidieux du gavage du moteur de recherche, mais à terme, ça peut devenir vraiment top. C'est un très beau projet.

Quel est votre tout premier souvenir ?

J'ai des souvenirs de Choisy le roi, de l'appart, de la maternelle, du Parc, de centre commercial "sur la dalle'', la parfumerie, Arbonne... Mais le premier, difficile à dire.

De quoi rêviez vous quand vous étiez enfant ?

Je rêvais d'amour, de gloire et de beauté. Mais pas de Derrick. Je faisais des cauchemars aussi, j'étais poursuivi, et plus je courais vite, plus j'étais poursuivi ! Et j'avais une peur bleue de Denise Fabre aussi ! Allez savoir... D'ailleurs, j'ai fait mon premier rêve érotique, très tôt, avec elle ! Je ne sais pas quel âge j'avais, 10 ans, plus, moins, je ne sais pas... Ca doit ressembler au syndrôme de Stockholm quelque part...

Qu'avez vous appris de vos parents ?

Tout. Que la vie est belle. Qu'elle est difficile aussi. Que le temps passe vite. Qu'il faut en profiter. Qu'il faut avancer, toujours. Et savoir écouter. Que l'amour est fragile.

Que représente la famille pour vous ?

Mes racines. Et mes fleurs.

Qu'avez-vous envie de transmettre à vos enfants ?

Cette idée de racines, la générosité, l'écoute, le partage, oser, avancer, écrire, lire, s'exprimer, et surtout, l'amour.

Qu'est ce qu'il est difficile de dire à ses enfants ?

Tout ce qui contrarie l'insouciance, ou contrarie tout court. à sa famille ? La même chose, et cultiver l'amour.

Quelle a été votre plus grande joie ?

Mille moments de ma fille, sentir en rencontrant Natasa qu'elle était ma femme, la Coupe du Monde 98 et toute l'atmosphère dans laquelle elle a baigné.

Etes vous heureux ?

Moins qu'avec l'insouciance dont j'étais rempli. Mais plus que la plupart de ceux qui souffrent, physiquement, pas de problèmes métaphysiques.

Qu'est ce que le bonheur pour vous ?

L'exact moment qui précède celui où l'on s'en rend compte.C'est aussi l'amour, la légèreté, l'insouciance, l'enfance, l'enfant, le succès, la sérénité.

Quel a été votre dernier fou rire ?

Il y a trop longtemps !! je me demande si ce n'est pas avec le jeu des post-it chez Elise et Fab, avec le trip sur les post-it en braille..

Quelle fut la dernière fois où vous avez pleuré ? Pourquoi ?

A la fin du film "Le premier jour du reste de ta vie", parce que l'amour, parce que la famille, parce que la mort, parce que mon grand-père... Ah, oui, en fait, la dernière fois, c'est en pensant à mon grand-père... Ah non !! La dernière fois, c'est en allant à l'hôpital, sur la Francilienne, Nat venait de m'appeler pour me dire que Manon hurlait et était bouillante. J'ai craqué, sur la route, en suppliant le ciel de la laisser vivre...

Quel est votre plus grand rêve aujourd'hui ?

Avoir une grande maison, au moins un autre enfant, mettre les miens à l'abri du besoin. Et vivre de ce que je sais faire, être reconnu pour ça.

A quoi avez vous renoncé ?

Vaste sujet.... Parfois je me dis que j'ai renoncé à ce rêve de vivre de ma plume ou de ma voix, je crois que concernant la voix, j'ai renoncé, peu de chanteurs percent à 38 ans... La plume, non, je la cultive, et elle ne m'abandonnera jamais. J'ai peut-être renoncé à croire que l'Homme pouvait devenir meilleur, et sauver sa planète, comme son genre.

Qu'aimeriez vous changer à votre vie ?

Une putain de grande maison !!!

Quelle fut l'épreuve la plus difficile à laquelle vous avez du faire face dans votre vie ? Qu'en avez vous appris ?

Ma fille à l'hôpital, la mort des miens, de mes grand-pères en particulier. J'en ai appris qu'il fallait profiter au maximum, un certain fatalisme, une grande patience, et essayer de prendre un peu de recul.

Quelle est votre plus grande peur ?

La mort, sans aucun doute. La mienne, et celle des miens.

Avez vous des ennemis ? Pourquoi ?

Ils sont plus des gens qui m'ont blessé, ou que j'ai blessés, avec qui je me suis déchiré. Aujourd'hui, je ne pense pas avoir d'ennemis. Mais j'ai des cicatrices amicales comme on a des cicatrices amoureuses, de vraies blessures, profondes. C'est arrivé quelques fois, à cause de ma trop grande franchise, je ferais mieux de la fermer parfois, mais je ne peux m'empêcher de dire ce que je pense, et d'être persuadé qu'on comprendra ce que je veux dire, avec le recul et la sagesse que j'essaie d'avoir au moment de cette réflexion. Mais c'est toujours la susceptibilité qui gagne...

Qu'est ce qui vous met le plus en colère ? Pourquoi ?

La connerie, alors ça, j'ai du mal avec les cons. Les moches aussi.. Ca me met dans une colère les moches !!! Je plaisante... L'injustice, l'impolitesse, l'égoïsme, la prétention aveugle. Parce que tous ces défauts vont à l'encontre de l'amour, de l'écoute, du partage, de la culture.

Qu'est ce que l'amour pour vous ? Pensez-vous donner et recevoir assez d'amour ?

L'amour c'est une raison d'être, c'est une philosophie, c'est Dieu, c'est l'Homme. C'est la vie. Nous en sommes tous le fruit.Oui, je pense en donner et en recevoir assez. Même si j'aimerais être persuadé que tous ceux à qui j'aime en donner ont la même vision philosophique de la chose, et surtout, ont le même plaisir de cultiver ce sentiment.

Pour quelle raison seriez vous prêt à tuer quelqu'un ?

Si ce quelqu'un touche à ma fille, à ma famille, ou si je n'ai que cette solution pour me sortir de sales draps. Mais je ne sais pas si je le ferai, parce que j'ai toujours dans un coin de ma tête, mon éducation judéo-chrétienne qui me promet l'enfer éternel si je tue...

Pour quelle raison seriez vous prêt à donner votre vie ?

Pour sauver ma fille. Et d'autres raisons, certainement, auxquelles je n'ai pas encore été confronté.

Pardonnez vous facilement ?

Non. Je suis rancunier. C'est pas bien, je sais...

Qu'est ce que vous ne pourriez pas pardonner ?

Sur le moment, tout ce qui blesse, gratuitement. Après réflexion, je pense qu'on peut tout pardonner. Mais le degré de la faute demande une réflexion plus ou moins longue. Ou une cicatrisation...

Vous sentez vous libre ?

Oui. Pas complètement quand même... En fait, l'époque, malheureusement fait que la liberté s'achète. Si demain, je suis millionnaire, je me sentirai libre comme l'air.

Dans votre vie de tous les jours de quoi ne pourriez vous pas vous passer ?

D'un certain confort, pour dormir, me laver et manger. Et dans le contexte matérialiste, je suis vite en manque de communication ! Ah Internet...

Aimez vous votre pays? Avez vous déjà eu envie de quitter votre pays ? Pourquoi ?

J'adore mon pays, et j'adore être français. Sa culture, sa richesse, sa "way of life". Mais les défauts français sont assez insupportables, ajoutez-y les impôts complètement dingues, les lois de plus en plus contraignantes, même si c'est l'effet de la mondialisation, et un climat de plus en plus anglais, et les raisons de partir peuvent être légion...

Pour vous, qu'est-ce qu'être chez soi ? Qu'est-ce que partir ?

Etre chez soi, c'est se sentir bien dans l'endroit où l'on vit. Y être serein, posé, habitué, intégré. Partir, c'est revenir, c'est découvrir, voyager, changer, expérimenter.

Qu'est ce que la nature représente pour vous ?

Notre mère. La Patcha Mamma !

Avez vous vu la nature changer depuis votre enfance ? La préservez-vous ?

Oh oui, et j'aurais d'ailleurs dû ajouter à la question de ma plus grande peur, la mort de la planète, de la nature. Elle a tellement changé, elle souffre tellement, et l'homme enterre tous les jours un peu plus les possibilités de stopper l'hémorragie. Alors, ça, ça me fait non seulement une peur bleue, mais ça me touche physiquement, je le ressens, j'en ai mal au ventre quand j'y pense profondément, sérieusement. Je pense que cette sensation participe à l'extinction lente d'un certain optimisme. je ne vois plus l'horizon aussi bleu que lorsque j'étais petit, ou même ado. Les parfums ont changé, les goûts ont changé, le climat a changé. Je sens la planète mourir à petit feu, et l'homme avec, et ça m'est vraiment insupportable. J'essaie de la préserver, vraiment, j'ai changé de comportement sur beaucoup de choses, mais je sens à travers mon propre confort que la spirale dans laquelle nous sommes est quasiment dans un mouvement perpétuel, qu'il sera très difficile de stopper.

Est ce que vous vivez mieux que vos parents ? Pourquoi ?

Non. Pour les raison que je viens d'évoquer. Et aussi parce que la conjoncture socio-économique a été bouleversée. Les babyboomers se sont gavés, de la liberté, du capitalisme naissant, de la période lucrative de la reconstruction après-guerre, puis post 70's. Nous avons moins de liberté aujourd'hui. Il est plus difficile de travailler, de monter une affaire, d'acheter des biens, d'avoir des enfants. Nous avons un gros problème de sécurité qu'il n'y avait pas à l'époque. Et d'éducation. Et les bouchons. Et la pollution. Bref... Si pour l'ordinateur, le dvd, le TGV, et l'iPod, c'est mieux aujoud'hui, je préférais nettement les vinyles, les soirées sans portable, les écoles sans racket, où on respectait les profs même si on se foutait d'eux, quand fumer ne tuait pas, qu'on pouvait boire en conduisant, rouler à 200 pour aller à Ste Maxime, manger des tomates qui avaient du goût et des Prince au chocolat sans OGM.

Que représente l'argent pour vous ? Pourquoi ?

L'accès à la liberté. Parce que la grande maxime qui dit que l'argent ne fait pas le bonheur a été écrite dans une époque qui la validait. Aujourd'hui, avec l'argent, vous vivez mieux, vous avez de l'espace, vous êtes mieux soignés, mieux protégés, mieux éduqués, mieux coachés, mieux préparés, mieux placés, vous pouvez aider, construire, léguer, financer, projeter, bref. L'argent fait le bonheur au XXIème siècle, et c'est bien là tout son mal.

Qu'est ce que le progrès pour vous et qu'en attendez vous ?

Le moyen de sauver la planète et de se rapprocher de la sagesse de nos ancêtres. Le progrès, c'est avancer vers hier.

Quel est le plus grand ennemi de l'Homme ?

L'Homme.

Et son plus grand ami ?

Jean Rochefort. J'aurais adoré avoir Jean Rochefort comme ami !!
C'est aussi l'Homme. Mais dans sa version sage et philosophe, amicale et amoureuse.

Qu'est ce que la guerre pour vous ? Que faire pour qu'il y en ait moins ?

Le moyen de vendre les armes, de reconstruire derrière, une économie souterraine, et aussi la concrétisation de la bêtise humaine, de sa soif de pouvoir et de l'escalade qu'il est incapable d'éviter pour montrer qu'il est le plus puissant. Pourqu'il y en ait moins ? Supprimer l'argent, et élire Voltaire président du monde.

Croyez vous en Dieu ? Que représente-t-il pour vous ?

Dieu est amour et nature. Il représente l'espoir, l'éternité, la toute-puissance sage, les réponses à toutes les questions.Je pense que Dieu existe, mais pas forcément sous la forme de celui qui nous est raconté. En cela, je suis agnostique (agnostique : Qui pense que l'absolu est inaccessible. Et donc est sceptique vis-à-vis des religions et des questions métaphysiques). Je pense que nous ne sommes pas équipés intellectuellement pour avoir les réponses. Et c'est là tout le pari de la croyance. C'est le pari de Pascal. On a tout à gagner à croire, mais encore faut-il oser en faire le pari. J'ai choisi de croire. je crois en Dieu, mais je n'ai aucune idée de sa forme, de son concept. Ou plutôt si, j'ai choisi, là-aussi. Dieu est amour, et Dieu est nature. Parce que, quand on voit le sourire de son bébé, un coucher de soleil sur une île, le spectacle extraordinaire d'une fleur ou d'une forêt, difficile d'imaginer que c'est le fruit d'unhasard gazeux ou chimique. Le Big Bang, c'est le baiser de Dieu sur notre mère Nature. Que croyez vous qu'il y ait après la mort ?
Evidemment, question très difficile. Je pense a priori qu'il n'y a rien. De poussière, nous retournons poussière. Mais l'humilité qui me fait m'interroger sur nos capacités à comprendre l'incompréhensible me fait espérer mille scenari.

Connaissez-vous une prière ? pouvez vous me la dire ?

Notre Père qui êtes aux cieux
Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, (ah oui, on Le tutoie après les présentations, Il nous connait bien ceci dit...)
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
Et ne nous soumets pas à la tentation
Mais délivre-nous du mal
Car c'est à toi qu'appartiennentle règne, la puissance et la gloire
Pour les siècles des siècles
Amen.

Quel est selon vous le sens de la vie ?

Demandez aux Monty Python...

Si sens il y a, c'est apprendre à aimer.

Qu'aimeriez-vous dire ou poser comme question aux gens qui vont vous lire ?

Je crois que j'y reviendrai plus tard parce que c'est très long cette histoire ! Et j'en ai mille des questions à vous poser ! Et vous dire ?Aimons-nous vivants ! N'attendons pas que la mort nous trouve du talent ! (François Valéry - Philosophe chanteur du XXème siècle)

Quelle est votre chanson préférée? chantez la

Waouh, ça c'est compliqué, pas de la chanter mais d'en ressortir une seule parmi toutes celles que j'adore...Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai, Non je n'ai rien oublié, Quand j'étais chanteur, Marguerite, SOS d'un terrien en détresse, Aznavour, Brel, Brassens, Gainsbourg, Jonasz, Nougaro, Balavoine, Delpech...Amazing Grace, Aquarius, Let the sun shine, Something, The long and winding road, My Way, Here, there and everywhere, Mr Bojangle, Me and my monkey, Bill Withers, Al Green, Curtis Mayfield, Nina Simone, Dinah Washington, Roberta Flack... trop difficile !

Je la chante...
When the moon
Is in the seventh house
And JupiterAligns with Mars
Then peace will guide the planets
And love will steer the stars...

Souhaitez vous ajouter quelque chose pour finir ?

Carpe Diem. Et allez Paris ! ;-)


Franck

samedi 17 janvier 2009

6 milliards d'autres

  • Questionnaire auquel ont répondu quelques-uns des " 6 milliards d'autres" de Yann Arthus-Bertrand


    Quel est votre métier ?

    Quel est votre tout premier souvenir ?

    De quoi rêviez vous quand vous étiez enfant ?

    Qu'avez vous appris de vos parents ?

    Que représente la famille pour vous ?

    Qu'avez vous envie de transmettre à vos enfants ?

    Qu'est ce qu'il est difficile de dire à ses enfants ?

    A sa famille ?

    Quelle a été votre plus grande joie ?

    Etes vous heureux ?

    Qu'est ce que le bonheur pour vous ?

    Quel a été votre dernier fou rire ?

    Quelle fut la dernière fois où vous avez pleuré ? Pourquoi ?

    Quel est votre plus grand rêve aujourd'hui ?

    A quoi avez vous renoncé ?

    Qu'aimeriez vous changer à votre vie ?

    Quelle fut l'épreuve la plus difficile à laquelle vous avez du faire face dans votre vie ? Qu'en avez vous appris ?

    Quelle est votre plus grande peur ?

    Avez vous des ennemis ? Pourquoi ?

    Qu'est ce qui vous met le plus en colère ? et pourquoi ?

    Qu'est ce que l'amour pour vous ? pensez vous donner et recevoir assez d'amour ?

    Pour quelle raison seriez vous prêt à tuer qq'un ?

    Pour quelle raison seriez vous prêt à donner votre vie ?

    Pardonnez vous facilement ?

    Qu'est ce que vous ne pourriez pas pardonner ?

    Vous sentez vous libre ?

    Dans votre vie de tous les jours de quoi ne pourriez vous pas vous passer ?

    Aimez vous votre pays? Avez vous déjà eu envie de quitter votre pays ? pourquoi ?

    Pour vous, qu'est ce qu'être chez soi ? Qu'est ce que partir ?

    Qu'est ce que la nature représente pour vous ?

    Avez vous vu la nature changer depuis votre enfance ? La préservez vous ?

    Est ce que vous vivez mieux que vos parents ? Pourquoi ?

    Que représente l'argent pour vous ? Pourquoi ?

    Qu'est ce que le progrès pour vous et qu'en attendez vous ?

    Quel est le plus grand ennemi de l'Homme ?

    et le plus grand Ami ?

    Croyez vous en Dieu? Que représente-t-il pour vous ?

    Connaissez-vous une prière ? pouvez vous me la dire ?

    Quel est selon vous le sens de la vie ?

    Qu'aimeriez vous dire ou poser comme question aux gens qui vont vous lire ?

    Quelle est votre chanson préférée? chantez la

    Souhaitez vous ajouter quelque chose pour finir ?


    http://www.6milliardsdautres.org/


    Du 10 janvier au 12 février au Grand Palais, Paris.


    video : http://www.youtube.com/watch?v=BRkjY6ptVsk

vendredi 16 janvier 2009

La racine de ma plume



Michel Pelé. Mon grand-père paternel. Mon pilier, comme l'était mon autre grand-père. Ma racine. Si j'ai la chance aujourd'hui de pouvoir tremper ma plume dans un puits de richesse sans fond et de la faire glisser pour ciseler chacune de mes pensées, c'est certainement grâce à mon grand-père. Il était sans aucun doute le gardien de ce puits. Si j'y plongeais, et si vous veniez avec moi, nous y trouverions tout ce qui fait le sel, le sucre, le miel, les mille parfums de la vie. Et vous retrouveriez immédiatement les scènes vivantes de votre enfance, celles qui font aujourd'hui les empreintes décorant votre temple, les pierres angulaires de votre philosophie, ce que vous voudrez transmettre, jusqu'au bout. Disparu en mars dernier, le vide qu'il a laissé est évidemment immense. Mais, et c'est sans doute à cela qu'on voit les grands hommes, son empreinte à lui demeure profondément vivante. Cultivée par les siens, au premier rang desquels je ne cesserai de trôner, de souffler sur les braises de sa flamme. En épluchant les souvenirs matériels, avec ma grand-mère, ces derniers mois, je suis tombé sur des écrits incroyables. Extraordinaire témoignage d'une époque aussi colorée que sombre. Mon grand-père avait tenu un journal, dont les feuilles retrouvées commencent en 1937 et s'achèvent juste après la guerre, en 1945. Sur l'une d'elles (photo ci-dessous) on peut lire ceci : "...le 1er juillet (1944) chez Nicole (...) je connus Janine Béqué (ma grand-mère) plus intimement. A partir de ce moment, nous dansions très souvent le swing dans notre petit club. Janine m'a fait beaucoup souffrir par son caractère, mais plus cela ira, plus nous nous aimerons."






J'adore !!! En plus de cette petite hypocondrie amoureuse dont j'ai un peu hérité (et pas qu'amoureuse... bon, d'accord, et pas qu'un peu...), je sens presque souffler le vent frais de cette époque aux valeurs autrement plus authentiques, sur mon visage soucieux du siècle qui s'annonce... On sent déjà tout l'amour de ce couple fabuleux qui aura tutoyé les 60 ans de mariage (Papy Michel et Mamie Jeannine se sont mariés en 1949. Dans son journal, Papy écrivait Janine, mais ma grand-mère vient de me confirmer que c'était bien Jeannine, oui, il est des détails importants !).







Je souhaite à tous les petits-enfants du monde, à tous les petits hommes, un grand-père, un grand homme, comme l'a été mon guide, mon pilier, ma racine.







Franck

jeudi 15 janvier 2009

En hommage à Carla, marraine de ce blog !






« Plier pour rester intègre, ployer pour rester droit ; se vider pour une plénitude, se flétrir pour un renouveau. Avec moins on trouve, avec trop on se perd. » Lao Tzu







Carla, merci pour de m'avoir donné le dernier souffle qui m'a permis de sauter enfin le pas et de créer mon propre blog. Cette citation vient du tien, et je te la dédie !



Allez faire un tour sur le blog de Carla Sonia, artiste graphiste aux mille talents... que j'ai vue par hasard ce soir sur la chaîne "Voyage" pendant son périple cubain !


J'adore les surprises du hasard !



Merci Miss

Patrick McGoohan n'est plus un numéro


La Boule aura fini par avoir raison du prisonnier le plus célèbre de la télévision : Patrick Mc-Goohan, le fameux n°6 de la série, est mort hier à Los Angeles à 80 ans, des suites d’une «courte maladie», a précisé à l’AFP son agent.

Quelques films au compteur (dont l’honorableEvadé d’Alcatraz de Don Siegel) pour tenter de se dépoisser de la série télé devenue depuis archiculte malgré 17 épisodes seulement.
Mais quels épisodes !…
L’acteur, américain en fait, avait déjà impressionné dans une première série britannique, Destination : danger, où il campait John Drake un agent secret de l’Otan aux prises, fatalitas !, avec des forces mystérieuses autant qu’obscures, un grand classique de la parano de la guerre froide à la télé. Dans le Prisonnier, c’est pareil. En pire.

Tentative de résumé de l’intrigue. Alors. Pat, qu’on appellera vite fait n° 6, plaque les services secrets. Ras le bol. Sauf que, voilà, ses heures de récup n’ont pas lieu dans le resort de ses rêves mais au… Viilllllaaaage (via un gaz paralysant, mais bon). C’est-à-dire une charmante bourgade, toujours ensoleillée, qui hésite entre Club Med sous LSD et hôpital de jour. La déco y est irréprochable, difficile à décrire quand on n’est pas soi-même adepte du style byzanto-hellenico-austro-russo-camerouno-andalou. Très joli. Et les sapes : on y porte le canotier volontiers, voile de mousseline pour ces dames, et veste noire à liseré blanc pour notre héros. Prè-Carnaby Street.
Curieusement, Pat n’a qu’une envie, tout au long de la série : se tirer, sous prétexte qu’il n’est pas un numéro mais un homme libre. Et pis quoi encore ? Mais toujours cette putain de Boule, aka le Rôdeur (aka, pour les jeunes, Brice Hortefeux), qui empêche son évasion. Et à chaque retour, la rengaine, particulièrement flippante, lancée par les autres numéros-habitants du Village : «Bonjour chez vous.»

mercredi 14 janvier 2009

Une forêt découverte grâce à Google Earth


Le cultissime Grand Détournement : La Classe Américaine


Ce topic est dédié a un "flim" qui demeure introuvable car jamais commercialisé, malgré une des distributions les plus prestigieuses du cinéma, jugez plutôt : Lauren Bacall, Jacqueline Bisset, Charles Bronson, Angie Dickinson, Henry Fonda, Clark Gable, Dustin Hoffman, Burt Lancaster, Dean Martin, Robert Mitchum, Paul Newman, Elvis Presley, Robert Redford, Randolph Scott, Frank Sinatra, James Stewart, Spencer Tracy, Lana Turner, John Wayne, Orson Welles...etc.


Le pitch: George Abitbol (John Wayne), détenteur du titre de " l'homme le plus classe du monde " meurt au début du " flim " et ses dernières paroles, empreintes de mystère, sont : " ...monde de merde... ".


Les journalistes Steven (Robert Redford), Dave (Paul Newman) et Peter (Dustin Hoffman) sont alors chargés d'enquêter, et d'en trouver la signification en recueillant les témoignages de personnes ayant cotoyé Abitbol, selon un schéma de flashbacks explicitement inspiré de Citizen Kane.


A l'intention des rares quidams qui ne connaîtraient pas encore cette oeuvre culte, petit rappel : ce "flim", fruit d'un travail de montage de dingues, a été realisé en six mois à partir d'une multitude de séquences de différents flims de la Warner, dont les dialogues et la bande-son ont été refaites entièrement par une bande de fous-malades officiant à l'époque sur Canal +. Il s'agit en fait de leur troisième essai.


A la base, à l'occasion de son centennaire en 93, la Warner avait imprudemment delivré à Canal+, l'autorisation d'utiliser les extraits de son catalogue (env 3000 titres) afin de realiser un petit flim parodique et promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations: ne pas toucher, entre autres, ni à Eastwood ni à Kubrick. C'était, à l'époque, sous-estimer le potentiel de l'humour Canal (cul'un mouton toussa) et surtout de saints Hazanavicious et Mezerette. Leur tour de force fut alors de s'adjoindre les services des authentiques doubleurs de l'époque des personnages detournés: les voix de Raymond Loyer (le doubleur attitré de John Wayne), de Marc Cassot ( la voix de paul newmann ) et de Roger Rudel, (la voix familiere et nasillarde de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres).


Ces respectables vieux doubleurs ont dû y voir l'occasion de bien se marrer, tout en se libérant du poids de l'étiquette de leurs personnages. Notez qu'aux cotés de ces légendes du doublage, ont collaboré des personnalités nettement moins académiques : Jean-Yves Lafesse, Saint Alain Chabat, ou encore Dominique Faruggia...


Le fait est qu'au final le résultat s'avère bluffant et l'illusion parfaite. Et c'est une claque magistrale que se prirent les quelques privilégiés incrédules ( moi compris ) possédant à l'époque Canal+ le 31/12/93 (1ère diffusion).


Peu de gens ayant alors pu enregistrer sur leurs magnetoscopes les 2 ou 3 rediffusions des semaines suivantes, cet ovni est devenu rare, confidentiel et "underground": un objet (de) culte par excellence, un flim jamais commercialisé, dont la légende ne pourrait être dorénavant transmise que par le bouche a oreille ou les projections privées.



10 ans plus tard, nos vieilles cassettes VHS fatiguées étaient sur le point de rendre l'âme quand apparut le phénomène peer to peer qui relança sa diffusion et propagea ce phénomène culte chez la nouvelle génération. Il n'existe pas en DVD/VHS dans le commerce, essentiellement en raison des multiples, coûteux et problématiques droits d'auteurs nécessaires... Finalement, ça n'est pas plus mal, car le trouver en DVD en grande surface avec ses petits bonus et ses featurettes démystifierait une bonne partie de la légende . Néanmoins, un DVD non-officiel de la meilleure qualité possible aurait été créé par des aficionados, suite à l'emprunt discret et temporaire du master dans la videothèque de Canal.
Le + de Frankierama : le lien vers le script complet avec images et dialogues, une mine !
Pour finir, 2 extraits de ce flim qui n'est pas, je le rappelle aux non-initiés, un flim sur le cyclimse...