jeudi 26 novembre 2009

Serge Gainsbourg (vie héroïque) - La bande-annonce

GarageTV - Serge Gainsbourg (vie héroïque) fr. trl. (02:25)

France Inter devient première radio d’Ile-de-France

Avec chaque jour 1,12 millions de personnes dans la région soit 11,3% de pda, France Inter est devenue la première radio d’Île-de-France, selon les chiffres publiés hier par Médiamétrie.

En septembre/octobre, la station publique a gagné 72 000 auditeurs par rapport à l'année dernière. Une performance d’autant plus remarquable que sur la même période l'ensemble des radios ont perdu 490 000 auditeurs dans la région. France Inter devance RTL qui perd 195 00 auditeurs (1,08M d’AC) mais reste leader en part d’audience (11,7%). Europe 1 est en repli à 1,05 millions d’auditeurs cumulés et 10,7% de pda tandis que RMC progresse avec 704 000 auditeurs (5,0% de pda). Du côté des musicales, le rebond semble se confirmer. La première musicale de la région Skyrock est en retrait (897 000 AC et 5,4% de pda). Si NRJ cède du terrain (608 000 AC ; 2,9% de pda), les autres stations du groupe - Chérie FM (3,5% de pda), Nostalgie (3,7%) et Rire et chansons (2,4%) - progressent.

Fun Radio et RTL2 augmentent leur part d'audience avec toutes les deux 2,4% de pda. RFM, Virgin radio et MFM sont, elles, en baisse avec respectivement 1,9%, 1,5% et 1,0%. Du côté des thématiques, France Info, longtemps 1ere radio d’Île-de-France, est en recul avec 1,02 millions d’AC et 4,5% de pda. Radio Classique (2,6%) gagne du public tout comme France Culture et RFI alors que France Musique recule. Mer agitée en revanche pour les locales.

A part Radio Nova et TSF Jazz qui progressent, la plupart des radios stagnent à l’instar de Ado FM et de Ouï FM. FIP, Radio Latina et Voltage sont, elles, en recul. (source CB News)

mardi 17 novembre 2009

Etude des affluences dans les stades : le flop français

Le Vélodrome, le Parc des Princes, Gerland et Geoffroy-Guichard. Quatre stades français seulement figurent dans le top 50 européen des enceintes qui ont accueilli la meilleure moyenne de spectateurs la saison dernière. En tête de ce classement, établi par La Gazzetta dello Sport, on retrouve Old Trafford (Manchester United, 75.304), l'Iduna Park (Borussia Dortmund, 74.748), le Camp Nou (Barcelone, 71 045) et Santiago-Bernabeu (Real Madrid, 70 816), stade n°1 des supporters lors de la saison 2007-2008. Marseille, capitale française des fans, n'est pas dans les dix premiers (53 152, 13e).

article intégral ici :  http://www.lequipe.fr/Football/breves2009/20091117_203321_le-flop-50-francais.html

vendredi 13 novembre 2009

Le jour où je me suis fait sortir d'une salle de cinéma par la police


L'autre titre possible aurait été "Away you go".

Je ne sais pas si le fait qu'aujourd'hui, treizième jour du mois, soit tombé un vendredi a eu une incidence sur les évènements de ma journée, mais je me souviendrai de mon vendredi 13 novembre 2009.

Pour bien comprendre l'histoire, remontons au jour de la sortie du dernier film de Sam Mendes, "Away we go". Mercredi 4 novembre, séance de 12h10, parfait pendant la pause dej, je fonce dans une salle UGC très connue, sur les Champs-Elysées, voir le dernier né d'un de mes réalisateurs préférés (j'avais adoré "Revolution road" - "Les Noces rebelles" en français).

Les pubs, puis 12h30 le film démarre. Soudain, en plein film, après 35 minutes, les lumières se rallument, l'écran remonte automatiquement de quelques centimètres, et tout le monde se regarde, sans bouger. Arrive alors une employée du cinéma qui nous dit qu'une panne électrique vient de se produire sur tout le secteur, et nous demande d'attendre avant de savoir ce qu'on va faire.

Je te le donne émile, elle revient vingt minutes plus tard pour nous inviter à quitter la salle, la séance ayant pris trop de retard, et à demander notre invitation offerte en bas, à l'accueil. Grrrrr...

Vendredi 13 novembre, aujourd'hui donc.

Je calcule que si je me pointe à 13h à l'UGC "biiiiip" dans la même salle, j'arriverai juste avant le moment où ça a coupé la dernière fois, et même si je sais que les cinémas ne sont plus permanents, je ne conçois pas que le responsable n'ait ni le bon sens, ni le sens commercial nécessaires au succès de mon entreprise.

Sauf que je suis tombé sur le plus grand "biiiip" législateur et rigoriste qui n'a d'essence que celle qui doit remplir le réservoir de sa Fuego gris métal jantes alu. Parce que ce ne sont pas les sens humains qui font de ce J-M (ce prénom serait-il maudit ?) un ambassadeur du bon goût à l'endroit de sa clientèle...

- Bonjour Monsieur, j'étais de la première séance d'Away we go, avec la panne d'électricité, et je me disais que, à cas exceptionnel permission exceptionnelle, vous pourriez me laisser voir le reste du film que je n'ai pu voir, qui devrait arriver dans cinq minutes. Je sais que ce n'est pas permanent, mais il y a 7 spectateurs dans la salle, je me ferai discret, je vais m'asseoir très vite, et tout ira bien. (Là, franchement, j'étais presque sûr qu'il dirait oui. Peut-être parce que moi, à sa place, j'aurais dit oui. Erreur fatale. Je n'étais pas du tout à sa place...)

- Ah non, je suis désolé, ce n'est pas possible, il vous faut un ticket.

- Et bien donnez m'en un, j'ai ma carte UGC que je paie tous les mois depuis 10 ans, aucun problème !

- Ah non, le film est commencé, prochain ticket, 14h45.

- Mais Monsieur, à 14h45, je bosse moi. Je vous demande juste un peu de bon sens, de réfléchir avec ça (je montre le coeur) plutôt qu'avec ça (je montre la tête).

- Non, Monsieur, je ne peux pas, c'est interdit par le règlement.

- Mais ... (je me calme...) Monsieur... Les règles, je les respecte, mais parfois, vous ne pensez pas qu'on peut accepter certaines exceptions qui ne remettent pas en question le règlement ?

- Monsieur, ce n'est pas possible, c'est 14h45.

- Ecoutez, j'ai bossé ici quand j'étais étudiant, à l'UGC Champs-Elysées et au Biarritz aussi, en face, le grand patron de l'époque, Mr L. , n'aurait jamais refusé cette demande à un de ses clients !

- Oui, mais tout change Monsieur.

Putain, le truc qu'il ne fallait pas dire...

La goutte d'eau.

Le cheveu dans la soupe.

La mouche dans le lait !!!

Là, je sens que mes nerfs frissonnent à l'idée que je les laisse s'exprimer un peu... Et puis, comme en ce moment, ce n'est pas vraiment le moment de me chercher, je n'ai pas pu m'empêcher...

Je m'adresse à lui :

- Ok, vous pouvez me donner votre nom s'il vous plaît ?

- Mon nom ? Pour quoi faire ? Non !

- Non ?

- Non !

- Ok, vous faites ce que vous voulez, moi aussi. Je vais voir mon film.

Et là, je trace devant lui, je monte les escaliers quatre à quatre (le grand escalier à côté de l'entrée du Lido) en l'entendant derrière moi crier " Monsieur !! Vous allez où ?? Monsieur !!!

- Je vais voir mon film pour lequel j'avais payé et dont je n'ai pas vu la fin !!!!

Sauf que depuis le 4 novembre, ils avaient changé le film de salle. J'entre dans la salle, et là, je vois Miou-Miou, plein cadre, c'était "Le Concert". Damned ! Je suis fait ! Je redescends, je croise ce bon J-M (comme quoi on n'a pas besoin d'être blanc et d'avoir un oeil de verre pour tutoyer le fascisme) qui m'invite à me calmer et à sortir. Sauf que là, c'est trop tard mon pote...

- Monsieur, vous ne pouvez pas entrer, sortez, et calmez-vous...

- Mais bien sûr que je peux entrer !! Il suffirait que vous m'y autorisiez, mais non, la loi, le réglement, y'a que ça qui vous excite !! Vous avez le choix entre le bon sens et la connerie profonde, et vous choisissez la connerie !

- Monsieur, vous m'insultez ? (Vous savez, avec ce petit ton de mec à qui t'as juste envie de mettre ses mains dans un grille-pain)

- Non, j'vous insulte pas, je vous parle du choix que vous avez !! (oui, dans ces cas-là, on est toujours très fort dans l'insolence et la mauvaise foi) Allez, je vais rendre ma carte, allez vous faire foutre !

- Ah là, vous m'insultez !

- Bien J-M ! (je vous retranscris exactement mes propos, rien n'est exagéré ni réécrit pour faire joli)

Là, je redescends, je sors du cinéma, et à droite, je vois que la petite salle annexe est celle d'Away we go !! Vindidiou !!! Ni une, ni deux, je descends, je passe devant la caissière, d'un pas plus que déterminé, elle me lance :

- Monsieur ??? Monsieur !!!!

- Si J-M me cherche, vous lui direz que je suis là !!

- Mais qui êtes-vous ???

- Franck !


Surréaliste !

J'entre dans la salle, j'ai dû rater 5 minutes, je m'asseois au milieu de la salle, et je redescends doucement au niveau de la calmitude... N'arrivant pas vraiment à me concentrer complètement sur le film, je suis quand même assez content de me sentir autant "vivant". Carpe Diem... Oh Captain my captain bordel !!!

Pardon, je suis un peu grossier, mais c'est J- M, c'est pas moi...

Et puis, vingt minutes plus tard, deux policiers entrent dans la salle, uniforme, casquette et lampe torche ! Mais quel "biiiiiiiiiip"... !!! Il a appelé les flics !!! Il a appelé les flics ce pauvre "biiiiiiiip" !!!

C'est pas de l'ego ça ?? Il n'aurait pas pu me laisser voir le film finalement ? Non, pensez-vous... Le grand J-M, fort de son pouvoir de petit chef, qu'il confond avec un titre ministériel, ce doit être le sommet de sa carrière, a appelé des renforts pour virer le malfrat que je suis, la sale petite racaille dangereuse qui trouble l'ordre public, pour expulser un client de la salle d'une enseigne cinéma dont il a la carte !!

Les flics s'avancent vers moi avec la lampe :

- Bonjour Monsieur, c'est la Police (ah bon, c'est pas une surprise pour mon anniversaire alors ? En même temps, je me disais aussi, je suis né le 10 février...), veuillez nous suivre s'il vous plaît.

- Bien sûr. (Avec un petit sourire qui exprime autant mon hallucination que mon plaisir de sentir que je gère bien le truc au niveau émotionnel)

On se retrouve dans le couloir.

Moi :

- C'est pas vrai... Il a appelé la Police ???

Je raconte mon histoire, les deux policiers sont aussi bornés sur la loi, maman Loi, que leur pote au cerveau bouilli par trop d'administratif, je reconnais être passé un peu en force, mais sûr de mon bon droit, enfin plutôt de mon bon sens, je m'explique, et raconte en quoi tout ça relève d'une exagération complètement dingue ! J'essaie de la jouer, on se parle entre adultes responsables, de leur faire prendre un peu de recul intellectuel sur l'évènement, mais je crois qu'ils étaient déjà adossés au mur de leur incompétence sur le sujet.

- Je suis coupable donc...

- Non Monsieur, si vous étiez coupable, vous auriez déjà les menottes.

(La Police. Ou l'art du premier degré. Le seul qu'ils connaissent en même temps)

- Messieurs, j'ai fait mon service militaire dans la gendarmerie, et il m'est arrivé d'avoir à prendre un peu de distance par rapport à la loi quand les faits le commandaient.

- Non Monsieur, il y a un réglement, il faut le respecter.

- Ok, d'accord. Laissez tomber.

Je suis sorti de la salle. En me retournant une dernière fois vers J-M, qui parlait aux flics en me tournant le dos, et en lui lançant :

- Bravo pour votre intelligence, votre sens commercial, et votre bon sens ! Remarquable !

Devant le cinéma, j'attends que les flics sortent. Je filme leur sortie avec mon portable. Ils me contournent, j'arrête de filmer.

- Vous faites quoi là ?

- C'est pour mon blog ! On ne va jamais croire cette histoire quand je vais la raconter !

- Oui, mais vous n'avez pas le droit sans autorisation d'utiliser notre image, donc si je tombe sur votre blog, je porte plainte contre vous.

- Wouaouh... ah quand même... J'adore ce siècle... Bonne journée Messieurs !

- Bonne journée Monsieur.

Y'a des vendredi 13 plus calmes non ?

En tout cas, je crois qu'"Away we go", je vais attendre qu'il passe sur Canal.

Parce que si j'y retourne une 3ème fois, soit un kamikaze afghan cinéphile aura choisi cet endroit pour exposer ces organes sur le beau velours bleu UGC, soit je regarde le film entre deux retraitées qui toussent leurs millions de microbes en mode H1N1.


Franck Pelé

Je veux faire "Elvis" comme métier quand j'serai grand !

jeudi 12 novembre 2009

mercredi 11 novembre 2009

Infernale Romy

Un documentaire d'enfer

En 1964, Henri-Georges Clouzot choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de "L'Enfer". Un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un "événement" cinématographique à sa sortie. Mais après trois semaines de tournage, c'est le drame. Le projet est interrompu, et les images que l'on disait "incroyables" ne seront jamais dévoilées. Oubliées depuis un demi-siècle, elles ont été retrouvées et sont plus époustouflantes encore que la légende l'avait prédit. (Jacques Morice, Télérama)


Il arrive que des films inachevés et jamais sortis trouvent, malgré tout, leur place dans les filmographies des cinéastes. C'est le cas de L'Enfer, de Clouzot, tourné en 1964, oeuvre légendaire aux péripéties multiples. A commencer par un épisode assez rare : l'infarctus du metteur en scène, intervenu au bout de trois semaines de tournage. Dans d'autres circonstances, la fin du tournage aurait été ajournée ou le metteur en scène, remplacé. Sauf que cet accident sonna, en son temps, comme une délivrance.

Plus de quarante ans après, Serge Bromberg et Ruxandra Medrea ont reconstitué cette folle histoire en intégrant à leur récit un matériau de choix qu'on croyait perdu : une partie des rushes et des essais innombrables, tournés par Clouzot, mais sans la bande-son - elle, bel et bien disparue. L'histoire est celle de Marcel (Serge Reggiani) dévoré par le démon de la jalousie. Tenancier d'un petit hôtel de province situé en contrebas d'un viaduc, il passe son temps à épier celle qu'il aime, son épouse éblouissante (trop ?), au prénom proustien, Odette (Romy Schneider). Il la suit, la bombarde de questions, soupçonnant qu'elle le trompe. Un scénario repris par Claude Chabrol en 1994, dans un remake d'excellente tenue, délesté des effets bizarroïdes orchestrés par Clouzot.


article intégral :

http://www.telerama.fr/cinema/films/l-enfer-d-henri-georges-clouzot,387661,critique.php

A voir également sur YouTube :


http://www.youtube.com/watch?v=WfBUC5oPOdg
http://www.youtube.com/watch?v=a-1NjaLpITw
http://www.youtube.com/watch?v=FEzxaTEDMh4

dimanche 8 novembre 2009

Surfer girl

We are the world

Un vrai plaisir de les revoir chanter ensemble toutes ces légendes, et des moments aussi courts que magiques : Michael Jackson, Diana Ross, Cindy Lauper, le Boss, Monsieur Ray Charles, Bob Dylan... le tout orchestré par le génial Quincy Jones. Revivez ce moment avec plaisir...

vendredi 6 novembre 2009

Les Beatles sur une clé USB

C’est la dernière trouvaille de l’industrie musicale de la maison de disque Apple. Une petite clé USB en forme de pomme verte qui contient l’intégrale remastérisée du célèbre groupe britannique. Mieux qu’un CD et plus original qu’un téléchargement, cette clé de 16 giga-octets contient donc quatorze albums au format MP3 ainsi qu’en FLAC, un format de compression numérique sans perte qui offre un niveau de qualité sonore supérieur au MP3. Les nostalgiques qui s’étaient sans doute déjà offert l’intégrale des Beatles en CD pourront donc s’offrir cette version numérique « de poche » qui sera lancée le 7 décembre en édition limitée à 30 000 exemplaires. Le prix : environ 225 Euros avec en plus des bonus tels que pochettes CD, photos, et documents divers. Les Beatles passent donc au numérique via l’USB alors qu’ils ne sont toujours pas disponibles en téléchargement sur les plateformes légales.

article intégral ici : http://www.france-info.com/chroniques-nouveau-monde-2009-11-04-les-beatles-en-cle-usb-ou-va-la-musique-numerique-365050-81-109.html

Les femmes préfèrent Sarko

2012 : DSK battrait Sarkozy au second tour

Le président du FMI serait le seul candidat de l'opposition à même de battre Nicolas Sarkozy en 2012, d'après un sondage CSA pour La Chaîne Parlementaire. Il l'emporterait avec 51% des voix. 51 contre 49.

C'est d'un tout petit point que Dominique Strauss-Kahn pourrait battre Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle de 2012, selon un sondage CSA* pour LCP Assemblée nationale. Et c'est le seul parmi les six candidats de l'opposition testés à pouvoir l'emporter.


En deuxième position, François Bayrou obtiendrait 49%. Martine Aubry est créditée de 47% des intentions de vote, à égalité avec Bertrand Delanoë. Enfin, en queue de peloton, figurent Ségolène Royal et François Hollande avec respectivement 45% et 43 % des voix.

(...)

Autre détail intéressant, si les femmes votent en majorité pour Nicolas Sarkozy (52%), les hommes sont quant à eux plus enclins à choisir DSK comme prochain chef de l'Etat (55%).

(article intégral ici : http://www.lefigaro.fr/politique/2009/11/05/01002-20091105ARTFIG00708-2012-dsk-battrait-sarkozy-au-second-tour-.php)

Deezer présente sa nouvelle offre payante



Le site de musique en ligne www.deezer.com à présenté hier sa nouvelle offre payante. Baptisée Deezer Premium, le service se présente comme un écosystème qui regroupe mobile, PC, Web et les chaines IP. L'offre comprend deux nouvelles formules payantes : Deezer HQ et Deezer Premium. La première permet d’écouter la musique sur le site deezer.com avec une meilleure qualité de son jusqu’à 320kb/s, soit l’équivalent de la qualité CD. Cette version, au prix de 4,99  euros par mois supprimera également les publicités. Deezer Premium, permet en plus des droits de Deezer HQ, d’accéder en mobilité à sa musique en streaming depuis son mobile. L’application mobile permettra également de télécharger ses playlists et albums favoris afin de les ré-écouter hors ligne, et de ne plus avoir de publicité. Pour accompagner ce lancement l’Agence DDB a développé un concept global de communication mêlant street marketing et expérience on-line autour de la création de la plus longue Playlist jamais créée : La Playlist Infinie. Un mini-site dédié permettra ainsi aux internautes d’ajouter un titre à cette Playlist Infinie, de le dédicacer à leurs proches, avec une photo et un texte, puis de partager le tout sur les réseaux sociaux ou par email. En complément de ce mini-site, pas moins de 100 hôtesses Deezer seront dans les rues de Paris pendant 3 jours pour faire tester l’offre Premium aux passants et les inciter à proposer un titre pour alimenter la Playlist. (source CB News)

mercredi 4 novembre 2009

J'avais deux amis



Ah les deux monstres sacrés... Ils ont laissé une empreinte aussi forte que leur talent, ils ont fait route commune si longtemps, se sont ressemblés jusque dans la tragédie de leurs destins, croisés pour le meilleur et pour le pire. Et ce n'est pas céder à la facilité de l'expression de l'employer ici.

Dewaere et Coluche sont des piliers de ma vie, de spectateur, d'admirateur, d'artiste en herbe et de grand rêveur. J'ai grandi avec eux, vibré, ri aux larmes, été ému avec eux. Mes parents les adoraient, et si cette admiration a probablement fait bien naître la mienne, elle a grandi, cultivée par ma seule lecture de leur art, de ce talent génial.

J'ai tout pris de ce qu'ils ont donné, tout reçu. Je crois qu'on aime un acteur, un artiste, plus qu'un autre, parce qu'il vous "parle", parce que vous le ressentez comme vous ressentez un meilleur ami, un frère, une femme, un amour. J'ai profondément aimé Patrick Dewaere et Coluche, parce qu'ils m'ont parlé, parce qu'ils m'ont donné cette sensation rare d'être complètement connecté avec leur esprit, avec leur humour, avec leur fureur de vivre aussi. Oui, hier encore, j'avais deux amis...


J'ai découvert Coluche avec les 33 tours de mon père, que je revois pleurant de rire en écoutant "Les interdits de Coluche", ce 33 tours rouge mythique. Je devais avoir 8 ans. Et chaque année, en même temps que mon esprit prenait un peu d'épaisseur, je redécouvrais Coluche, et comprenais encore mieux son humour, son ironie, les non-dits, et surtout, le style génial de ses expressions, qui m'arrivaient aussi parfaitement et entièrement qu'elles avaient été pensées. Petit, j'ai ri à Banzaï et au Maître d'école, autant que j'ai ri plus tard, à tous ses mots d'esprit, un esprit évidemment plus fin que ce qu'il voulait exprimer volontairement grossièrement, et que certains ont préféré prendre pour argent comptant, comme ma grand-mère, qui répète depuis trente ans : Coluche ? Il ne m'a jamais fait rire... Avec sa lessive là... Qu'est-ce qui est drôle ? Ok Mamie, tu ne bougeras jamais là-dessus... Tu reprends du gigot ?
Voilà, Coluche, c'était toutes les insolences jubilatoires de la télé des années 80, c'était celui qui osait tout, c'était Maritie et Gilbert Carpentier, c'était Europe 1, c'était les Césars, c'était Canal, et c'est Denisot qui pleure en annonçant sa mort, sans pouvoir parler plus de trente secondes. Gildas reprenant la suite. Je revenais d'un tennis avec mon pote Thomas, j'avais 15 ans, et j'ai pris une immense claque.

Patrick Dewaere, je l'ai découvert avec "Coup de tête". Film culte, dont la VHS a dû tourner 879 fois dans le magnétoscope de l'époque. On se faisait les dialogues du film entier avec ma soeur. Là aussi, j'ai vu mes parents pleurer de rire devant ce film. Des larmes qui ont joyeusement coulé sur mes joues, moi aussi, à chaque fois que je le revoyais. Puis je suis devenu cinéphile, cinéphage, et j'ai connu Dewaere, toujours plus, toujours mieux, en prenant là aussi, à chaque fois, la puissance de son jeu, de son génie comique, de sa force tragique. J'ai vu tous ses films. Et j'ai lu son histoire. Tragique elle aussi. Et intimement liée à celle de Coluche, son ami, son frère, du Café de la Gare.
Patrick Maurin a commencé le métier à 4 ans. Il était probablement plus fatigué que n'importe quel acteur de 35 ans quand il est arrivé à cet âge. Celui de sa mort. Ceux qui l'ont aimé, qui ont partagé sa vie, parlent tous d'un homme extrêmement sensible, qui est mort, un peu plus, à chaque cicatrice. Il a énormément souffert que le métier reconnaisse d'abord Depardieu, avant lui, qui recevait les propositions de rôle après que "le gros" les ait lues, et refusées. Puis il a souffert de sa séparation, Miou-miou le quitte pour Julien Clerc.

Enfin, en lisant la bio de Mado Maurin, la mère de Patrick Dewaere, on apprend que son fils se serait suicidé après avoir reçu un coup de téléphone d'Elsa, sa compagne et mère de sa fille, partie en Guadeloupe, dans la maison de Coluche, avec qui elle s'installe. Et qui lui dit qu'il ne reverra plus sa fille. En plein tournage d'"Edith et Marcel", Dewaere se tire une décharge de plombs dans la bouche avec le fusil offert quelques années plus tôt par... Coluche.   (voir le lien Wiki sur Dewaere, plus bas).
Incroyables destins, croisés dans la comédie, liés jusque dans la tragédie.

Franck Pelé

Le titre de cet article m'a été inspiré par la chanson d'Eddy Mitchell, avec laquelle j'ai grandi, sortie d'un autre 33 tours mythique de mes parents. A voir ici : http://www.youtube.com/watch?v=CLI5VzL0ex0

Y'a d'la pomme.


La voiture de mes rêves



J'ai toujours adoré la Jaguar Type E. Quelle gueule ! Quelle classe !

Marché du disque : - 9,3 % sur les neuf premiers mois de 2009

Le marché de gros des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), a reculé de 9,3% sur les neuf premiers mois de 2009 par rapport à la même période de 2008, à 347 M€, a annoncé hier le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Les neuf premiers mois de 2009 ont été marqués par un ralentissement de la chute du marché physique, en recul de 11,4%, contre -19,6% en 2008 sur la même période. En revanche, les ventes numériques stagnent, avec une hausse de 3,5% seulement, contre +52% sur les neuf premiers mois de 2008. Sur le marché physique, qui totalise 291,7 M€, c'est la production locale qui souffre le plus. La variété francophone chute de 21%, tandis que le répertoire classique baisse de 11% et que la variété internationale progresse de 5,6%. La variété francophone représente désormais 53% des ventes, contre 63% il y a deux ans. (source CB News)