mardi 31 mars 2009

Albert Dupontel - L'épreuve de philo


Cultissime Albert... avant qu'il ne devienne un acteur sérieux... Même si, quand il parle de sa période "Music-hall", il la renie presque, en expliquant que c'était un moyen de survivre, et d'arriver là où il est aujourd'hui, comme s'il avait un peu honte de cette période, de ce personnage. Honte est sans doute un peu fort (quoique...), en tout cas, ses discours concernant ces deux spectacles qui ont pourtant fait hurler de rire toute une génération, la mienne, sont presque toujours teintés de regrets et de désamour. Et c'est dommage... Je l'ai vu sur scène, le deuxième spectacle, celui de Burt, et je n'avais pas autant ri aux larmes depuis Coluche.

Franck

lundi 30 mars 2009

Anne le Musical - jusqu'au 6 avril au Théâtre Rachi

Anne, le Musical du 19 mars au 6 avril 2009




Trente artistes sur scène pour raconter la vie d’Anne Frank à travers un grand spectacle Musical, produit par Francine Disegni.

Paroles et musique : Jean-Pierre Hadida

Mise en scène : Christine Giua, Pierre-Yves Duchesne

Du lundi au jeudi à 20h45 - Dimanche à 15h et 18h


Théâtre Espace Rachi
39, rue Broca
75005 Paris


Réservations : 01 42 17 10 38 - 06 47 07 44 03

Les bras m'en tombent - par Denis Parent

Je suis un membre éminent de la SACD, cette merveilleuse institution qui gère les droits des auteurs. A ce titre je reçois périodiquement un bulletin qui m’informe de la vie des gens de lettres (j’adore cette expression, dommage qu’on ne l’applique pas à d’autres professions, les gens du flingue, les gens de la seringue, les gens du cadavre, etc). Evidemment en ce moment ça s’agite ferme rapport à la loi Albanel concernant les téléchargements. Je suis sans doute un peu obtus mais, bien qu’assez isolé, je ne comprends toujours pas en quoi il est normal, progressiste et républicain de défendre le téléchargement gratuit. Mes copains musiciens adorent mettre leur musique en ligne gratos. Ils m’expliquent que c’est la grande revanche sur les méchantes majors, ces salopards de capitalistes suceurs de talent. Et quand je leur demande comment ils comptent gagner leur vie, ils m’expliquent : pas de problème on va faire des concerts et ça va stimuler le spectacle vivant. Sauf erreur de ma part pour faire des concerts faut une salle, une programmation, une sono, des techniciens, une billetterie, des pompiers et tout ça se paie. Les majors du disque meurent, mais les tourneurs vont s’enrichir. D’autres majors pointent à l’horizon. Côté cinéma c’est panique à bord : plus ça va, plus la technologie en aura sous le capot pour charger des films le temps d’aller pisser. Et là, on pourra pas prendre la route pour se produire sur scène et glaner quelques billets à la salle des fêtes de Shtroufmolle (Aisne). Essayez donc de reproduire sur scène le final de Batman ! Quand je dis cela à mes copains musiciens ils répondent, emmerdés : « c’est vrai les mecs du cinéma vous êtes mal ». Ce qui me tue c’est que ça ne les ébranle pas. Parlez-moi de la solidarité des artistes… Côté peinture et sculpture, grosse sérénité : on a pas encore trouvé le moyen de télécharger les œuvres, et, de vous à moi, c’est pas demain la veille. Ainsi tous les créateurs ne sont pas égaux devant le pillage. L’opinion répandue veut que l’audiovisuel étant téléchargeable, il est normal qu’on télécharge. Le droit d’auteur, mon cul. C’est le réflexe des ados qui me regardent comme si je soutenais que la terre est plate quand je dis qu’il est immoral de télécharger gratuitement. Ils ne se posent même pas la question de l’éthique, ils le font ben quoi, parce que c’est possible. A ce compte là si ce qui est techniquement faisable est légitimement moral je vais buter mon voisin puisque mon flingue fonctionne. Chez les adultes c’est toujours la position politique qui justifie l’acte : « les masses doivent avoir accès gratuitement à l’art » (c’est la lutteuuu finaleuuu !). Est-ce que j’ai une gueule de Louvre les mecs ? Est-ce que je suis un musée national ? Et même dans les musées vous payez ! Les mecs, artiste c’est un métier. Une profession libérale dans son genre. On bosse tout le temps : on dort avec, on fait pipi avec, on a la grippe avec, on fait l’amour avec. C’est plus qu’un boulot à plein temps, c’est un boulot à vie. Pas qu’on s’en plaigne, mais si l’on devait établir un tarif horaire, on serait blindé. Hélas, l’état de la société, et la place de l’artiste dans la société font qu’il faut être un peu célèbre pour gagner un peu d’argent. Et pendant toute l’évolution de l’œuvre, pendant toute la maturation de l’artiste, pas un fifrelin qui tombe. Il y a bien quelques subventions, sponsors et mécènes mais au regard de l’immensité de la tache assurée par des milliers de créateurs (plus ou moins talentueux mais c’est un autre débat) ça représente quelque chose comme une quête à la messe de 11heures pour combler le déficit de la sécurité sociale. Alors lâchez un peu de thunes quand vous vous appropriez une œuvre. 1 euro pour une chanson de Baschung, c’est pas cher payé. Quelques euro pour un film de Blier ou de Scorsese, c’est carrément donné. Ils n’en ont pas besoin ? Aujourd’hui peut-être, mais ce que vous payez maintenant c’est ce qu’ils ont travaillé il y a trente ans…

Denis Parent (tous ses billets intitulés "Les bras m'en tombent" sont visibles sur sa page Facebook).

dimanche 29 mars 2009

Top 10 des signes qui montrent que vous utilisez trop les torrents pour télécharger

Internet a changé votre manière de consommer: pourquoi payer ? Tout doit être gratuit, c’est un nouveau principe, et même un principe de liberté pour certains (si, si). Et ce n’est pas Hadopi, ou pour les intimes la “réponse graduée contre le téléchargement numérique illégal” qui changera votre point de vue. C’est trop tard, vous avez le virus: le téléchargement c’est la vie. Mais à trop en abuser, ça peut aussi donner des symptomes étranges…

Vous n’allez plus jamais à la « Fnaque » : d’ailleurs vous ne savez plus l’écrire non plus.
Vous avez appelé vos deux jumeaux “Mininova” et “Emule”: si c’est pas de l’amour ça…

Chez vous, c’est la fête du cinéma tous les jours : les gens de votre immeuble réclament d’ailleurs que vous investissiez dans un nouveau canapé et pensent qu’une machine à Pop-Corn, ça serait pas du luxe.

Vous préférez chercher une heure sur Internet comment télécharger un timbre plutôt que de faire la queue à la poste : c’est vrai que 8 minutes d’attente, c’est intenable non ?

Vous trouveriez normal de faire parti du comité de sélection des films des “Oscars” et des “Césars”: après tout, comme les pro vous voyez un film par jour, et comme les journalistes vous ne payez pas non plus l’entrée.

Vous ne comprenez plus les discussions au bureau sur les prochains épisodes de Lost à venir, vu que vous les avez vus il y a 3 ans : c’est ce qu’on appelle une rupture du continuum espace-temps…

La crise n’affecte en rien votre pouvoir d’achat : vous n’achetiez déjà rien…

Vous avez fait assurer votre connexion Internet : quand on aime, on ne compte pas !

Puisque tout le monde en parle, vous pensez que “La crise” est une nouvelle série américaine de HBO à télécharger d’urgence : paraît que c’est la fin du monde et que tout le monde vit dans la rue, ça a l’air délire…

Vous trouvez anormal de payer un loyer pour votre appart : alors qu’un espace partagé commun pourrait très bien faire l’affaire. Du moment qu’il y ait une prise électrique et le wifi.

Et vous, quels symptomes de téléchargeurs abusifs avez-vous ?


(source : www.topito.com)

La riposte graduée version "Brazil"

Les cinq gus dans le garage ne font pas que « fabriquer des adresses IP » au fer forgé, ils rivalisent d’idées pour montrer à quel point le projet de loi Création et Internet est « bête » et « dangereux ». Après avoir lancé le black-out, les bricoleurs de la Quadrature du Net reviennent avec une vidéo hilarante qu’ils nous offrent en exclusivité.

Réalisée à partir des images d’un film, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Brazil, Hadopi Brazil donc, raconte un épisode quotidien de la vie dans l’après 2010, alors le système de riposte graduée est en place. « Parce que des images valent mieux qu’un long discours... et qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer » racontent-ils. (source ecrans.fr)



Autre vidéo (courte) à voir sur le sujet : http://mk3.laquadrature.net/flv/Bougies.mp4

mercredi 25 mars 2009

Are you Soul ? Are you Funk ? So, you're gonna love that !

Avant de vous laisser avec l'article parfaitement éclairé du site Wegofunk.com, je vous invite à écouter les petits bijoux sortis tout droit des rues poisseuses du Manhattan des 70's, des meilleurs films de la Blaxploitation, ça sent Stax, ça sent Isaac Hayes, ça sent le vintage, ça sent très très bon !

Frankie

http://www.deezer.com/track/2376054


Article de www.wegofunk.com :

Tom Brenneck n’en fini plus de se faire remarquer. Après les Dap-Kings, The Budos Band, et les coups de gratte donnés à droite et à gauche, le voilà qui maintenant créé sa propre division à l’intérieur même de la maison mère Daptone, label qu’on ne présente plus tant il vise à devenir le terme générique pour désigner « de la Soul ou du Funk avec un son 100 % analogique, organique, bref vintage cuvée 70 comme on les aime et surtout comme il se doit ». C’est donc sur son Dunham Records fraichement fabriqué avec son compère batteur Homer Steinweiss que TNT Brenneck sort son premier album Menahan Street Band.




Durant ces 2 dernières années, Brenneck armé d’un simple 8 pistes et de 2 micros a profité de ses temps morts entre les tournées des Dap, des Budos et d’Amy Winehouse pour cuter des titres avec l’aide de Dan Foder (basse des Budos), Homer Steinweiss (batterie des Dap-Kings, d’El Michels Affair et avant ça des Mighty Imperials), Dave Guy (trompette Dap et Budos), Gabe Roth (patron de Daptone, bassiste des Dap, joue d’un truc sur tous les albums de son label), Mike Deller (clavier venimeux des Budos), Leon Michels (ex Dap, saxo d’El Michels Affair, patron de Truth & Soul) et Nick Movshon (basse et batterie d’El Michels Affair et des Mighty Imperials). Tout ça enregistré dans sa chambre. Vraiment très sympa pour les voisins du dessous, un centre communal appelé…Make The Road By Walking, titre du 45 avec lequel le Street Band a essuyé les plâtres du label et dont le riff de cuivres est tombé dans le sampler d’un des producteurs de Jay-Z.

(suite de l'article ici : http://www.wegofunk.com/Menahan-Street-Band-Make-The-Road-By-Walking_a2212.html )

mardi 24 mars 2009

Musique : l'album du mois

Pour ses premiers pas en solo, l'émouvant bad boy livre un album poétique et lumineux.






Il y a des disques qui font doublement plaisir, comme celui-ci, qui justifie une patience pourtant soumise à rude épreuve. Que le premier album solo de la fragile icône rock Peter Doherty soit une réussite redonne espoir dans une époque qui favorise plus les artistes qui maîtrisent autant la communication et le marketing que la construction scientifique de leurs chansons.


Hugo Cassavetti (Télérama) (suite de l'article : http://www.telerama.fr/musiques/grace-wastelands,40314.php )


Frankierama :

J'ajoute que, ayant acheté cet album, le petit bijou annoncé est bien né, et la musique de Peter Doherty, puisqu'il veut qu'on l'appelle dorénavant Peter, confirme, après le génial opus des "Last Shadow Puppets" que la pop anglaise se porte comme un charme. Dès que la production se met au diapason de la profondeur du songwriting, on tutoie les sommets. Et ceux de Peter sont bien plus vertigineux et enivrants que ceux de feu Pete, le pantin de la presse people, ridicule et caricatural. Condamné par la justice de son pays à ne plus être domicilié à Londres suite à ses trop nombreuses frasques, il faut croire que l'air de la campagne, et la compagnie de son pote Graham Coxon, de Blur, lui ont fait un bien fou. Peter est mort, vive Pete !

Franck Pelé

Le livre du mois

Un vieil écrivain confronté au dur métier de vivre. Une fiction ironique et méditative, noire et attachante.




Alors qu'un jardinier s'active à tailler les haies de son voisin, maniant une machine effroyablement bruyante, le narrateur d'Impardonnables – il est écrivain, précisons-le, c'est important, pour ne pas dire essentiel – songe à Ernest Hemingway : « Je me demandais si Heming­way serait allé lui casser la gueule. Je pensais à lui car j'avais relu Les Neiges du Kilimandjaro la veille au soir, et j'avais songé voilà bien un des meilleurs écrivains que je connaisse. Je le pensais chaque fois que je relisais cette histoire, sans coup férir. Superbe écrivain. Puissant. Econome. Rusé. Dommage qu'il n'ait pas épousé ma tante comme il le lui avait promis. »



suite de l'article : http://www.telerama.fr/livres/impardonnables,38148.php

Jouez du Daft Punk avec votre clavier

C'est ici : http://www.najle.com/idaft/

lundi 23 mars 2009

Dis papa, comment elle fait sa toile l'araignée ?

Une animation incroyable à voir ici : http://www.espace-sciences.org/science/images/images-maj/Perso/spiderweb/index_spider.html

...et la façon dont l'araignée tisse sa toile n'aura plus de secrets pour vous.

Choisissez de voir l'animation "étape par étape" pour avoir le temps de lire les légendes.

Attendez, c'est pesé !

Avis à tous ceux qui ont déjà un peu arrondi leur poids à l’unité inférieure, voire même à la dizaine de kilos de moins !

Ce dispositif va trahir votre secret le mieux gardé, le plus inavoué, le moins fier… L’agence N=5 d’Amsterdam n’a rien trouvé de plus percutant pour vous motiver à bouger que de présenter votre poids au public, alors que vous êtes tranquillement assis en attendant le bus…


(source : http://www.marketing-alternatif.com/)


vendredi 20 mars 2009

aaaaaaaah doup doup doup doup doup doup....

Le premier prix Plume d'Agence attribué à Rodolphe Marcotte

La première édition du prix Plume d'Agence, qui récompense les nouvelles littéraires écrites par des auteurs issus du secteur de la communication, a établi son palmarès, sous la direction du président du jury, Alain Absire, écrivain et président de la Société des Gens de Lettres. Le Grand Prix a été attribué à Rose 31 de Rodolphe Marcotte. Les nouvelles sont visibles sur www.prixplumedagence.com et éditées par La Table Ronde.
(source CB Newsletter)

mercredi 18 mars 2009

La citation du jour

"Un gentleman, c'est celui qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de geste."

Michel Audiard

Bercy Bernard !

Bercy se prépare à solder les comptes de l'affaire Tapie : d'ici à la fin du mois de mars, le CDR (Consortium de réalisation), l'organisme étatique chargé d'apurer les contentieux de l'ex-Crédit lyonnais, va établir un troisième et dernier chèque aux liquidateurs de l'homme d'affaires, d'un montant de 101 millions d'euros. Au total, l'ancien ministre aura refait fortune : plus qu'il ne l'avait annoncé, mais moins que ne l'avaient affirmé ses détracteurs.

Le tribunal arbitral ayant tranché en sa faveur, le 7 juillet 2008, le vieux contentieux qui l'opposait à ses banquiers sur la revente d'Adidas, l'État a été condamné à verser à Tapie 240 millions d'euros au titre du manque à gagner, et 45 millions en réparation de son préjudice moral. Le montant à venir représente, lui, les intérêts cumulés sur les sommes dont l'ancien ministre a été privé, selon les arbitres - moins des frais de liquidation estimés à 12 millions d'euros. Au total, Bernard Tapie aura ainsi reçu 333 millions d'euros d'indemnités.

(suite de l'article : http://www.lepoint.fr/actualites/exclusif-le-dernier-cheque-de-bercy-a-tapie-101-millions-d-euros/920/0/326477)

Le Foot se dope pour rester jeune

L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a rendu publics, mercredi 18 mars, les résultats d'analyses de cheveux prélevés, en 2008, sur cent trente-huit sportifs professionnels issus du football, du rugby, de l'athlétisme et du cyclisme. 16,5 % de ces cent trente-huit échantillons ont révélé la présence de DHEA, un stéroïde anabolisant qui figure sur la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage (AMA). A titre d'indication, en 2007, sur un total de huit mille prélèvements, le taux de contrôle positif était de 3,4 %.

Les traces de DHEA – hormone connue pour ralentir la vieillesse – décelées dans les cheveux se retrouvent dans des proportions proches dans le football, le rugby, le cyclisme et l'athlétisme. "C'est la preuve qu'il n'y a pas du dopage que dans le cyclisme", explique Pierre Bordry, le président de l'AFLD. En tête vient le football, avec 21,8 % de dopés à la DHEA (7 cas sur 32 analyses), puis le cyclisme amateur (17,6 %), le rugby (16,7 %), l'athlétisme (13,22 %), et enfin le cyclisme professionnel (10,8 %). L'AFLD a également détecté trois cas de dopage à la testostérone, un cas mêlant DHEA et testostérone.

(suite de l'article ici : http://www.lemonde.fr/sports/article/2009/03/18/la-dhea-nouveau-produit-dopant-des-sportifs-francais_1169286_3242.html)

Ray forever

jeudi 12 mars 2009

Extraordinaire article écrit par une femme qui ne l'est pas moins ! A lire absolument, même vous chers retraités dont le titre vous semble vulgaire...

[Journée de la Femme] Journée de la Chatte / Journée de la Bite : vents contraires et tempête dans un verre d’eau


Article écrit par Gaëlle-Marie Zimmermann pour Presse-citron à l’occasion de la Journée de la Femme (http://www.presse-citron.net/journee-de-la-femme-journee-de-la-chatte-journee-de-la-bite-vents-contraires-et-tempete-dans-un-verre-d%e2%80%99eau-par-gaelle-marie-zimmermann)


Quelles sont véritablement les différences entre un homme et une femme ? Non, je ne parle pas des différences qu’on déplore, ni de celles contre lesquelles on se révolte…

Je parle ici des différences fondamentales, intrinsèques. Et qu’on ne vienne pas m’emmerder avec la vomitive série des Mars et Vénus de John Gray : il suffit de lire l’excellent livre de Sophie Cadalen (« Toi Mars, moi Vénus… ou le contraire… », paru chez Leduc) pour piger que le Mâle et la Femelle n’ont finalement de différences que celles qu’on cautionne joyeusement, et qu’il est bien plus constructif et libérateur de constater les différences entre les individus plutôt que celles liées au genre, sans oublier que réduire l’homme et la femme à une série d’incompréhensions mutuelles en donnant des recettes à la con ne fait qu’entériner la difficulté à communiquer, prônant une sorte de pitoyable résignation comme modèle de pensée.

Alors quelles sont les différences entre un homme et une femme ? Eh bien c’est très simple :

La suite de l'article ici : http://www.presse-citron.net/journee-de-la-femme-journee-de-la-chatte-journee-de-la-bite-vents-contraires-et-tempete-dans-un-verre-d%e2%80%99eau-par-gaelle-marie-zimmermann

Vous pouvez également retrouver ce texte et d'autres fruits de cette jolie plume sans artifices ici : http://www.journaldunepeste.fr/

Réalité augmentée : une expérience fascinante avec une simple feuille de papier

La réalité augmentée, qui permet de mélanger univers virtuels en 3D et objets réels pour une immersion dans un univers hybride, est de plus en plus présente, notamment dans les salons high tech pour la présentation de produits.

Smart Grid, d’Ecomagination, un projet de General Electric en faveur des énergies renouvelables, propose une expérience de réalité augmentée à la portée de tous, puisqu’il suffit d’imprimer un “marqueur solaire” fourni sur une feuille blanche A4 et de disposer d’une webcam et, en option, le son activé sur votre PC.

Pour activer votre scène de réalité augmentée, rendez-vous sur cette page. Vous imprimez le marqueur sur une feuille A4, vous la positionnez en face de l’objectif de votre webcam et vous laissez la magie opérer : une animation Flash en 3D démarre immédiatement et vous pilotez son orientation en faisant tout simplement bouger votre feuille de papier.




Superbe et fascinant, vous venez de vivre votre première expérience de réalité augmentée à la maison.

(source : http://www.presse-citron.net/realite-augmentee-une-experience-fascinante-avec-une-simple-feuille-de-papier)

mercredi 11 mars 2009

La Dariole, Gérard et Dieudonné

Salut les visiteurs du mercredi !

Je viens vous conter la journée extraordinaire d'un homme ordinaire, moi. Et vous donner quelques humeurs en vrac. Bon... Quand je parle d'extraordinaire, j'exagère un poil... En fait j'ai gagné un repas pour deux dans un restaurant gastronomique du neuf-un, et j'ai vu Gérard Lanvin avenue Kléber ! Oui, bah pardon mais il y a des journées moins trépidantes !

Avant de commencer, sachez que j'écris très souvent mes billets le soir, ou le week-end, je les pré-enregistre, et je distille leur publication au gré des heures professionnelles, suspendues momentanément le simple temps du clic... Donc, oui, au boulot, je ne fais que publier, c'est à dire cliquer sur un bouton, entre deux missions ! Non parce que le soir de mon anniversaire, Paul, mon cousin, me demandait..."mais comment tu fais pour trouver le temps de balancer tout ça dans la journée ?" avec un sourire en coin... Et de lui répondre, à mon bon Paulo : "Facile, je me fais deux petits breaks, deux fois quatre heures !" ;-)) Non, bien sûr, je stocke, plutôt le soir, et je déstocke, plutôt la journée. Et sinon, vous pouvez essayer de faire ça tout en mangeant quelques frites. Le fameux break - frites. Bref...

Revenons à la Dariole et à Gérard.

J'ai un radio-réveil qui commence un peu à tutoyer la vieillesse, le CD ne démarre plus, et la radio ne propose, en mode clair et net, que E FM, la radio de l'Essonne (le 91, le neuf un donc !). Et pour ceux qui connaissent le charme des radios locales, celle-là aurait sa place au Panthéon du genre. Le ton journalistique monocorde avec intonations toujours au même endroit des journalistes sortis d'école, ou ceux de M6, vous voyez ? Et bien à côté des animateurs d'E FM, ce sont des petits garçons les gars de Zone Interdite et de Capital ! En même temps, difficile de mettre un peu de vie dans les bouchons de Savigny sur Orge ou les retards des trains de Juvisy... oui, oui, les infos locales précèdent le bulletin national... Bon, c'était exceptionnel hein, d'habitude, c'est un petit buzz et hop debout ! Mais là, la petite famille en Croatie, je me suis fait un petit plaisir, écouter E FM...




Donc, je me lève, et je te bouscule, tu ne te réveilles pas, comme d'habitude... et... pardon... donc, je me réveille, et j'entends l'animatrice dire "appelez le 01 69...etc... à gagner un repas pour deux à La Dariole, le célèbre restaurant gastronomique de Viry-Châtillon". Là, allez savoir ce qui peut se passer dans une tête dont le cerveau s'est remis en marche trois secondes avant, j'ai retenu le numéro, j'ai sauté sur le téléphone, je l'ai réparé (oui, j'avais sauté un peu fort quand même....) et j'ai composé le numéro de la radio. "Oui, bonjour Monsieur, laissez-nous vos coordonées, et si vous êtes tirés au sort, on vous appellera." Je laisse les choses en question, puis en sortant de ma douche, message sur mon portable. J'écoute... "Monsieur Pelé, c'est Véronique de la radio E FM, je voulais vous annoncer que vous aviez gagné le repas pour deux personnes au restaurant la Dariole, etc..." !! (sachez par ailleurs que la nana parle sur un répondeur de portable comme pendant son flash, c'était à mourir de rire) J'ai gagné !!! Putain, mais alors c'est vrai que c'est l'année du verseau ?? On m'avait dit que j'aurais de la chance mais alors là... ;-) Plus sérieusement, content j'étais, une bonne journée qui commençait.

Et puis, en repensant à ce que disait la radio un peu plus tôt "selon les derniers indices médiamétrie, vous êtes 30.000 à nous écouter, merci de votre fidélité...", je me disais, est-ce que c'est du marketing cette annonce ? Et est-ce que ce matin, en vrai, on n'était pas plutôt genre trois à vous écouter...? Trois, dont Kevin, qui, entamait son deuxième tube de gel pour se faire la tête de Tokyo Hôtel, et avait vraiment autre chose à faire qu'aller manger à la Dariole, et Lucette, qui ne supporte plus que les pâtes sans beurre depuis janvier 77.

Sur ce, je vais travailler, journée classique, on nourrit le moteur de recherche eGuides.fr (à ce propos, une double-page sur le thème Internet, Hadopi et autres pourra être lue dans un prochain Télérama, et Bruno Guillard, papa des eGuides, a été interviewé pendant 2h30 hier, un joli coup de pub.) et le soir, pour rejoindre l'Etoile, je prends le bus à Kléber. Et là, surgit dans un costard trois pièces des plus classieux, le non moins classe Gérard Lanvin. Les filles, franchement, vous seriez tombées comme des mouches...


La super classe le Gégé ! Je ne sais pas s'il sortait d'un tournage ou d'un mariage, mais si c'est sa tenue du mardi ou sa tenue pour aller chercher un pack d'Evian, moi je dis que la vie n'est pas vécue de la même façon par tout le monde ! Il vient vers nous, portable collé à l'oreille, traverse l'avenue Kléber, et là, on se dit, ça doit être pas mal d'être Gérard Lanvin, et pas qu'avenue Kléber. Non, la classe le mec. Et en repensant au sondage que je vous avais proposé ici il y a quelques semaines de cela, je comprends mieux pourquoi Monsieur Lanvin avait récolté autant de votes. Son charisme est intact, et si je pouvais déchiffrer les statistiques au niveau du sexe des votants (bizarre cette tournure de phrase non ?...) je suis sûr que 80% des votants pour lui étaient des votantes.

A propos de sondage, celui de cette semaine vient de prendre fin, et Coluche est le grand vainqueur de vos humoristes préférés (pardon aux oubliés, que j'adore, Desproges et Jean Yanne en tête). Une autre information étonnante sort de ce sondage, la position de Dieudonné, dont l'humour reste très manifestement très apprécié, malgré le boycott médiatique et les frasques politico-sensationnelles. Si on parle d'humour pur, je fais partie de ceux qui ont ri comme jamais en allant voir "le divorce de Patrick" au Zénith, plein comme un oeuf, il y a des années maintenant, avant les "dérapages" et le cirque qui suivit. La salle représentait le peuple dans toutes ses confessions et toutes ses couleurs. La machine médiatique s'est emparée du sujet, a diabolisé l'énergumère, puis, lui, a franchi la ligne blanche en se laissant aller à des provocations des plus gratuites et forcément déplacées, a pris le tollé général comme une attaque en règle, et s'est petit-suicidé professionnellement en se défendant sur des arguments seulement politiques.

Voilà comment, à mon sens, un des humoristes les plus drôles de ces dernières années, est devenu pour les médias, et donc pour tout le monde, un antisémite, extremiste, qui a glissé, est devenu incontrôlable, n'a plus eu comme conversation que l'impérialisme sioniste et l'esclavagisme duquel il était issu, et a fini par demander à Le Pen de devenir le parrain d'une de ses filles. Là, on l'a définitivement perdu... Même si je reste persuadé qu'il s'est enfermé dans sa position défensive, et à force d'attaquer comme un dingue et de se victimiser comme le même dingue, il est devenu prisonnier de son discours, de son image, et s'est lui-même politisé à l'extrême, ce qu'il ne souhaitait probablement pas au départ. Et son problème est devenu celui de tous les marginalisés de la société et des médias, de tous ceux qui ont une étiquette qu'on ne peut plus décoller, son discours, qui contient des vérités, comme l'esclavagisme, n'est plus écouté. Le cercle vicieux est là, ayant perdu son crédit, il n'avait plus d'autre moyen d'exister que la provocation, parfois outrancière.

Le prochain sondage aura pour thème la radio justement ! Je vous embrasse, et vous invite à aller voir Boy A au cinéma, très bon film, en attendant d'être panégyrique (clin d'oeil à Isloann) au sujet de Milk, mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, il faut d'abord que je trouve le temps de le voir...

A bientôt


Franck

Le jeu du mois pour glander pendant la sieste de la petite

lundi 9 mars 2009

Les 16-25 ans, génération qui a perdu foi en l'avenir

Chômage, pauvreté, perte de confiance en l'avenir : la situation des 16-25 ans interpelle. Le haut-commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, lance lundi 9 mars la concertation qui doit aboutir à une nouvelle politique de la jeunesse, favorisant l'autonomie : insertion professionnelle, logement, santé, participation à la vie sociale seront les thèmes abordés.

"Il est urgent d'agir", prévient l'un des participants, le sociologue de la jeunesse Olivier Galland, dont les travaux nourrissent largement le diagnostic gouvernemental. Directeur de recherches au CNRS et président du comité scientifique de l'Observatoire de la vie étudiante, ce dernier met en évidence, dans un livre à paraître en avril, Les jeunes Français ont-ils raison d'avoir peur ? (Armand Colin), la cause majeure du malaise : le modèle d'"élitisme républicain" sur lequel se fonde le système éducatif est "en crise" profonde.

(suite de l'article : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/03/09/les-16-25-ans-generation-qui-a-perdu-foi-en-l-avenir_1165385_3224.html#xtor=RSS-3208)

Honda n'aime pas les dominos... Génial !

vendredi 6 mars 2009

Big Brother is watching you

Voici une photo de " l'investiture " de Barak Obama du 20 janvier dernier, dans laquelle on peut distinguer nettement chaque personne dans la foule. Pointez quelque part. Double-cliquez avec la petite main autant de fois que vous le souhaitez pour agrandir la personne. Attendez quelques secondes et vous serez en focus. Cette photo a été prise avec une caméra-robot de 1.474 megapixel, soit avec 295 fois plus de puissance que les photos à 5 megapixels de nos caméras familiales. Une seule photo et la possibilité de "ficher" un million de personnes !

La photo : http://gigapan.org/viewGigapanFullscreen.php?auth=033ef14483ee899496648c2b4b06233c

jeudi 5 mars 2009

A vous le studio !

Ah, la fameuse TR-808, cette boîte à rythmes de légende fabriquée dans les années 80 et à présent très rare. Forcément, difficile de mixer dessus. Et pourtant… Un site Internet permet aujourd'hui de retrouver la TR-808 et tous ses boutons ! Alors plus d'excuse, à vous de mixer. (source telerama.fr)


Que peuvent bien avoir en commun Jean-Michel Jarre, Public Enemy, Marvin Gaye, The Cure et les pionniers de la techno comme Kevin Saunderson ? Ils ont tous utilisé, à un moment ou un autre, la fameuse TR-808. Une boîte à rythmes signée Roland, fabriquée entre 1980 et 1983, mais qui n’eut vraiment du succès que quelque temps plus tard, avec les débuts (grand public) du hip-hop et de l’électro. Une machine mythique, pas ­facile à trouver aujourd’hui – elle ne fut fabriquée qu’en un nombre très restreint d’exemplaires.


Vous adoreriez bidouiller dessus mais vous n’avez pas une fortune à dépenser sur les sites d’enchères ? Consolez-vous avec Audiotool, un formidable mini-home studio vintage lancé par la plate-forme de vidéo et de musique en ligne Hobnox. Tout y est virtuel, mais reproduit au bouton près. En plus de la TR-808, on y trouve sa petite sœur, la TR-909 ; le synthétiseur TB-303, aux basses si caractéristiques ; et une pléiade de pédales d’effets (reverb, delay, flanger…).



Vidéos Will Ferrell

Avec sa tête de faux neuneu, Will Ferrell est l'un des acteurs américains les plus drôles du moment. Ceux qui l'ont vu récemment (et apprécié) dans Frangins malgré eux, Les Rois du patin, ou encore Ricky Bobby : roi du circuit se précipiteront sur sa chaîne de vidéos hébergée par son site Funny or die. Qu'il parodie George W. Bush, qu'il se fasse expulser par sa propriétaire alcoolique tout juste âgée de 2 ans (!) ou qu'il réponde aux questions d'internautes vicieux, l'ami Will est toujours tordant.

Enjoy here : http://www.funnyordie.com/will_ferrell




Martin Bouygues exclut de vendre TF1, qui reste "un modèle viable"

A l'occasion hier de la présentation des résultats du groupe Bouygues, son Pdg Martin Bouygues a exclu de vendre TF1, dont il détient 43% du capital, malgré ses difficultés actuelles. Des rumeurs de vente éventuelle circulent depuis fin février, alors que la capitalisation boursière de TF1 est passée sous celle de M6 (à 1,32 Md€ hier à la mi-journée, vs. 1,327 Md pour son rival).

"Cela servirait à quoi ? Je suis très attaché à TF1, et pour plein de raisons, dont une qui est stupide car elle est sentimentale", a déclaré le patron du groupe Bouygues. "TF1 a été privatisée il y a 22 ans dans quelques semaines, et en 22 ans, la France a connu quelques crises économiques, mais pas TF1, a-t-il poursuivi. Et bien là ça y est, on y a droit. On va s'adapter et c'est ce qu'on fait".

Mais loin d'être "un modèle foutu", TF1 reste "un modèle viable, qui a un réel avenir", malgré la crise qui pèse sur les recettes publicitaires et un univers concurrentiel qui a beaucoup changé avec le succès de la TNT", a ajouté le Pdg. (source CBS News)

mardi 3 mars 2009

La langue française de demain ?

(leMonde.fr)
La langue française évolue sans cesse, et c’est tant mieux. Encore faut-il que ses évolutions nous plaisent. Alors pour ne pas se laisser piéger par la pauvreté SMS , soyons créatifs, participons !

C’est l’esprit du “dictionnaire du futur” d’Anne-Caroline Paucot : inventer les mots de demain et, ainsi, réfléchir à notre avenir dans ce qu’il peut avoir de plus quotidien. C’est ce qu’elle fait avec une bonne dose de prospective et un soupçon de malice dans un livre et sur son blog (http://www.dictionnairedufutur.fr/)


Ses dernières trouvailles ?

- Numéricrasher : Se faire piéger par des traces numériques laissées sur le Net.

- Carteuil : Un cercueil en carton ou en matériaux bio-incinérants.

- Chindish : Nouvelle langue internationale des affaires constituée principalement d’un mélange d’anglais, hindi, chinois.

- Loliciel : Application jetable destinée à un amusement éphémère.

- Powerpointite : Syndrome lié à l’usage abusif de PowerPoint.

D’autres mots inventés peuvent dessiner notre futur, et pas forcément dans le domaine des nouvelles technologies. Vous avez des idées ?

Obamania


Les Etats Unis en 2015
par mwa3ar

Paris SG - Real Madrid 18 mars 1993 Et le Parc explosa de bonheur...

Certains matches sont comme certains films, ils vous marquent à vie. Et participent au caractère éternel d’une passion qui n’aurait su mûrir sans émotions extraordinaires. Le Paris Saint-Germain – Real Madrid du 18 mars 1993 fait partie de ces matches fantastiques, uniques, dont on n’aurait pu mieux écrire le scénario s’il avait fallu le rendre aussi imprévisible qu’un Hitchcock, aussi jubilatoire qu’un Billy Wilder. Retour sur LE match de l’histoire du PSG.

Mon nom de famille étant Pelé, je suis tombé dans le foot dès la naissance. J’avais d’ailleurs un tantinet la pression quand je me suis inscrit à mon premier club de foot. Chaque année, c’était la même : « - Pelé ? Le Pelé blanc ? - Oui, oui, voilà, c’est ça… » Bon, je n’ai pas eu un millième du palmarès du Pelé noir, mais pour rien au monde je n’échangerais mon diplôme de « Champion d’Ile de France de Football » saison 81 – 82, j’en étais fier comme si j’avais gagné la Coupe du Monde !

La Coupe du Monde justement, c’est là que la baguette magique du foot m’a touché. Même si mon premier souvenir de football à la télé remonte à la finale de la Coupe de France, Nice – Nancy de 1978, victoire de Nancy au Parc, avec un but de Platini, poteau rentrant ! J’ai regardé ce match à Arbonne, dans la maison de campagne de mes grands-parents. Je me souviens aussi des matches de qualification pour le Mundial espagnol, avec un France – Hollande (bizarrement à l’époque, on disait la Hollande, c’est après que la mode a voulu que « Pays-Bas » sonne mieux, un peu comme les doubistes en parlant de Sochaux, devenus subitement les doubiens l’année dernière…). On gagne 2-0 , coup-franc somptueux de Platoche, et but de Didier Six. Mais c’est la Coupe du Monde en Espagne qui allait me piquouser à vie.

Je me souviens de tous les matches, de l’égalisation de Gérard Soler lors du France – Angleterre inaugural, qu’on perdra 3-1, de la toile d’araignée enlevée de la lucarne par Genghini grâce à un coup-franc d’anthologie contre l’Autriche, d’Amoros qui sauve son équipe sur sa ligne en fin de match contre la Tchécoslovaquie (Panenka jouait encor e !), du but de Giresse de la tête contre l’Irlande… bref. Et surtout du match du siècle, le France – Allemagne de Séville. En fait, si Kombouaré n’avait pas marqué à la 96ème minute de PSG – Real, j’aurais probablement eu la même sensation horriiiible d’injustice !

On aurait dû jouer la finale de la Coupe du Monde 1982, on l’aurait peut-être même gagnée (ou perdue sur un penalty imaginaire obtenu par Paolo Rossi à la 89ème…), Schumacher aurait dû prendre un rouge pour son agression sur Battiston, et penalty pour les Bleus, à 3-1, on aurait dû fermer la boutique derrière et on finit sur ce score, avant la séance de tirs au but (qui ne s’appelait pas encore comme ça), on sort Ettori et on fait entrer Baratelli qui nous envoie en finale. Bref. On aurait rejoué ce match mille fois, on allait en finale 999 fois. Oui mais voilà, on ne l’a joué qu’une fois, et on l’a perdu, parce que le scénario avait été écrit par une main allemande. Je ne vois que ça…

Depuis ce match, rayon grandes émotions, on avait vibré très fort à la Coupe du Monde 86, et au France – Brésil de Guadalajara, et au niveau club, comme tout le monde, si je voulais voir des buts, je mettais Canal, commentaires Biétry – Denisot, et on regardait l’OM de Papin et Waddle. Match de Coupe d’Europe au Vélodrome ? Le tarif, c’était deux buts, minimum. Et oui, on peut être un pro parisien, souhaiter une défaite des marseillais à chaque match aujourd’hui, même en Coupe d’Europe, et avoir vibré pour Magic Chris, Enzo Francescoli et les Papinades.

Il me semble quand même que Paris, je l’ai toujours eu en moi. J’étais devenu supporter du PSG à vie après ce PSG – Real, certes, mais depuis que Canal avait injecté l’argent nécessaire à la construction d’une belle équipe, au début des années 90 , je chauffais régulièrement mon siège au Parc. Et l’année de France – Allemagne, déjà, les exploits de la bande à Borelli gagnant la Coupe de France en finale contre les Verts de Platini m’avaient ému comme il fallait.

Bon, pardon pour la longueur de l’intro, mais vous savez pourquoi j’aime le foot maintenant, quels matches m’ont ému, porté, traumatisé, bouleversé.


Paris Saint-Germain – Real Madrid n’est pas le moins riche en ces sentiments divers.
Le 18 mars 1993 a donc lieu à Paris, au Parc des Princes, le match retour du quart de finale de la Coupe de l’UEFA entre Paris SG, et le prestigieux Real Madrid. Vainqueurs à l’aller 3-1, les espagnols sont favoris, même si la cote des parisiens est déjà très haute depuis quelques matches, notamment le match aller, beaucoup plus serré que le score ne l’indique. Madrid ne menait en effet que 2-1, avant que Roche ne soit expulsé pour une main dans la surface (sévère…). Penalty. Lama détourne le penalty… dans les pieds de Michel, le madrilène, qui a bien suivi. Dur, très dur… En même temps, la suspension de Roche entraîne la participation de Kombouaré au match retour, enfin je dis ça, je dis rien…

Paris, donc. Match retour. J’ai mon précieux sésame depuis les premières minutes de la mise en vente, l’ambiance est folle, incroyable, électrique. Après coup, on se dit qu’on pouvait sentir dans l’air cette électricité inhabituelle, cet air d’extraordinaire qui flottait au dessus du Parc. Jamais le Parc n’a été aussi explosif, aussi festif, aussi bruyant. Un vrai stade de foot.

Cette année-là, Paris avait probablement la plus forte équipe de son histoire. A chaque poste, il y avait un monstre, même Colleter ou Sassus, aujourd’hui, joueraient en Angleterre. En fait, si l’arrêt Bosman était arrivé plus tôt, Paris n’aurait jamais eu cette équipe (et l’OM n’aurait jamais gagné la Ligue des Champions…). Lama et Ginola auraient joué à Arsenal, Valdo et Weah au Milan, Le Guen et Ricardo à Barcelone, Bravo et Guérin à Newcastle, etc…

Si Paris gagne 2-0, on élimine le Real.

Le match commence comme dans un rêve. But de Weah sur corner, le stade explose. Mais la peur commence à gagner doucement les cœurs les plus optimistes. C’est dur, les espagnols tiennent le match, c’est très solide derrière, on se dit que seul un exploit… Et puis Weah, soulève légèrement le ballon, comme pour jongler, petit extérieur du droit sur Bravo, qui met de la tête en retrait pour celui que les espagnols surnomment El Magnifico depuis le match aller, David Ginola… Demi-volée… Sous la barre !! Buyo aux fraises, le Parc hurle son plaisir !

Il faut tenir… Valdo, après une feinte mémorable qui met son défenseur dans le vent, met le troisième ! Plus rien ne peut arriver aux parisiens… Mais le précédent de Séville fait que, pour les français, plus que pour quiconque, rien n’est jamais fini… 94ème minute… Coup-franc pour le Real… et but de Zamorano ! Aaaaaarrrgghh… C’est pas vrai !!!! On va droit aux prolongations, et vu le coup au moral, tout le monde voit la fin de l’histoire arriver… Mais ce brave Mr Puhl se plaît bien sur la pelouse du Parc, et ne siffle toujours pas… 96ème minute, coup-franc pour Paris. Sur Canal, à cet instant précis, Platini, consultant, dit à Charles Biétry et au regretté Thierry Gilardi, « …et ben voilà le 4ème but… » . Ah la science du jeu, on l’a ou on l’a pas…

Le Guen monte, Ricardo monte, Kombouaré aussi….. et chppppaaaaaaooooowwwwwwwwmmmmm brrraaaaaoooooouuuuuummmmmmmm l’explosion, l’orgasme collectif, l’inimaginable, jamais le Parc des Princes n’aura fait autant de bruit !!!! Un mec de 120 kilos, au bas mot, que je n’avais jamais vu de ma vie, me soulève de joie, comme si j’étais la mascotte du club, je ne touchais plus le sol au propre comme au figuré…

Coup de sifflet final, Paris élimine Madrid, et sera éliminé par la Juve au tour suivant.

Le club de la capitale se qualifiera 5 fois de suite pour les demi-finales d’une Coupe d’Europe. La prochaine fois que je vibrerai comme ça dans un stade, ce sera pour PSG – Barcelone, Guérin donne la victoire, puis France – Paraguay à Lens, Coupe du Monde 98, but en or de Laurent Blanc, on entendait une mouche voler à Bollaert avant le but, puis France – Italie 98, en quart, j’étais derrière les buts de Barthez pendant la séance de tirs au but…

Depuis on a vieilli, un peu, oui, peut-être, perdu notre insouciance, probablement… mais on a surtout perdu nos meilleurs joueurs à cause d’un arrêt juridique, l’arrêt Bosman, qui empêchera probablement les futurs supporters parisiens de connaître une soirée comme celle du 18 mars 1993, définitivement magique et éternelle.

Franck Pelé


lundi 2 mars 2009

Laporte ouvert à toutes les fenêtres

Même s'il reste favorable à l'idée d'évacuer le stade si l'hymne national est outragé («les gens comprendront»), Bernard Laporte est contre l'idée d'imposer à un international de chanter La Marseillaise avant un match, comme le proposait le député Jean-Claude Guibal en début d'année.

Le secrétaire d'Etat aux Sports, ancien sélectionneur du XV de France, déclare ce mois-ci dans un entretien à So Foot qu'il est «impossible (...) d'imposer à un gars qui s'apprête à jouer un match international de chanter La Marseillaise.»


Laporte raconte son expérience d'ancien sélectionneur : «J'adore chanter La Marseillaise. Je pense à ma famille, à mes amis qui ne sont plus là, je ne sais pas pourquoi, je suis comme cela. Je recevais parfois des lettres me disant : ''un tel ne chante pas La Marseilliase, il ne faut plus le sélectionner''. J'allais voir le type.

Une fois, l'un m'a répondu qu'il trouvait les paroles trop dures. Un autre m'expliqua : ''Ecoute Bernard, tu nous motives comme des branques pour leur rentrer dans le chou et après il faut chanter La Marseillaise, moi je suis déjà dans mon match. Ce serait Petit papa Noël, je ne pourrais pas davantage''.»

Brassant toute l'actualité du foot, Bernard Laporte confie aussi à So Foot qu'il «est convaincu qu'il n'y a pas de dopage dans le football» car «il est très difficile de recourir au dopage dans un sport collectif, de garder le secret». Il défend aussi l'idée que la construction de stades puisse relever de l'intérêt général, alors qu'un amendement allant en ce sens a été retoqué au dernier moment en janvier dernier.

«Quand vous construisez une autoroute pour accéder au centre commercial Carrefour ou Auchan, ce n'est pas privé peut-être ?» demande Laporte, qui souligne : «Citez moi un événement qui exalte quinze millions de Français ensemble, avec une montée d'adrénaline à un instant T ? Une élection présidentielle! A part ça, rien!»

La promotion de stades modernes qui soient la propriété des clubs est, aux yeux du secrétaire d'Etat, au coeur de sa mission qui consiste à faire gagner la France dans les compétitions internationales. «Quand je vais voir Aulas à Lyon avec son projet OL Land, il me dit : ''Bernard, j'ai 150 millions de budget, regarde la maquette, avec les commerces et le reste, j'ai 80 de plus, là je deviens économiquement et sportivement capable de gagner la Coupe d'Europe.''» (source lequipe.fr)

dimanche 1 mars 2009

Internet Archive ou le rêve d'Alexandrie

C'est une médiathèque numérique à vocation universelle, avec des millions de trésors libres de droits : des enregistrements sonores de toutes les époques (de Stravinsky à Grateful Dead), des vieux films (Buster Keaton...), des livres, des images de l'espace, des captures de pages web... Créée par l'Américain Brewster Kahle, Internet Archive est vraiment un site unique.




Le fac-similé du manuscrit d'Alice au pays des merveilles, dans son édition de 1886, 6 408 concerts du groupe psychédélique américain Grateful Dead, 10 278 livres en yiddish, certains sauvés de justesse avant destruction par le National Yiddish Book Center. Une collection de 6 322 cylindres et disques 78 tours, dont le premier enregistrement de Stravinski conduisant Le Sacre du printemps (1929), et 22 films de Buster Keaton, parmi lesquels les impayables Frigo déménageur (Cops) et Maison démontable (One week)... On pourrait continuer la liste encore longtemps. Car Internet Archive, le site sur lequel on trouve tous ces trésors, héberge et met à disposition gratuitement, sous forme digitale, des millions de livres, de vidéos et de sons libres de droits. Ainsi que des milliards de pages web, capturées telles quelles depuis les tout débuts de l'Internet.

Le créateur de cette incroyable média­thèque, en 1996, s'appelle Brewster Kahle. A l'époque, cet Américain est déjà un ­ponte de l'informatique - dès la fin des années 1980, il a imaginé un système permet­tant de se connecter à distance à des bases de données documentaires. Les ventes successives et profitables de ses deux sociétés lui permettent de financer le projet, qui peut ensuite grandir presque seul, alimenté par des particuliers, des fondations ou même, dernièrement, par la Nasa, qui y a mis sa collection d'images spatiales.

Défenseur des libertés publiques au sein de l'Electronic Frontier Foundation, ardent promoteur d'un Internet libre et ouvert, Kahle affirmait en 2005 au San Francisco Chronicle, pour promouvoir sa vision d'un « accès universel aux connaissances de l'homme », qu'il « est désormais possible techniquement de faire revivre le rêve de la bibliothèque d'Alexandrie ».

On ne sait pas au juste qui, de Jules César (- 48 avant notre ère) ou du patriarche Théophile (391), fut à l'origine de la destruction de celle-ci. En ce qui concerne Internet Archive, sauvegardés sur différents serveurs, ses petaoctets (1) de données sont, en principe, à l'abri de tout incendie. (source Télérama)

Internet Archive, c'est ici : http://www.archive.org/index.php