vendredi 18 septembre 2009

L'abeille coule

Pour la première fois, un consensus émerge dans le monde scientifique et apicole sur les causes des surmortalités qui affectent les populations d'abeilles de la plupart des continents. Ce tournant est perceptible au congrès Apimondia, qui réunit à Montpellier, du mardi 15 au dimanche 20 septembre, 500 scientifiques spécialistes de l'abeille et 10 000 participants.


Après plusieurs années marquées par la recherche infructueuse d'un "tueur" patenté de l'abeille - virus, parasite ou pesticides -, la théorie de facteurs multiples, qui agiraient séparément mais aussi combineraient leurs forces, est de plus en plus partagée. C'est désormais l'axe de recherche privilégié. "Nous n'avons toujours pas d'explication claire du phénomène, mais nous sommes sûrs qu'il n'a pas une cause unique", affirme le biologiste Peter Neumann, responsable d'un programme international de prévention des pertes de colonies baptisé Coloss.

"On peut faire un parallèle avec la grippe chez l'homme, qui peut avoir des conséquences graves si l'organisme est déjà affaibli, a expliqué Jeff Pettis, directeur de recherche au ministère de l'agriculture américain. Je pense que l'abeille est soumise à toute une série de stress, et que les virus et autres pathogènes sont des opportunistes qui la tuent parce qu'elle est déjà affaiblie."

(suite de l'article ici : http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/09/18/les-hecatombes-d-abeilles-ont-des-causes-multiples_1242087_3244.html)

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