Si la délicatesse est un atout majeur, Mayer Hawthorne s'imposera sans mal dans le cercle fermé de la nouvelle soul. A strange arrangement, le premier album de ce jeune DJ-crooner blanc de Detroit, nous fait aborder l'automne d'un (très) bon pied. L'humeur est au beau fixe, des voix harmonieuses voltigent dans une brume satinée, le coeur palpite, les cuivres respirent, les chansons parlent d'anges câlins et d'amours furtives...
Porté par le souvenir de l'âge d'or de Detroit et de la Tamla Motown, l'orchestre swingue avec une douceur diabolique et use de délicieux gris-gris piqués à l'époque du doo wop et à la soul des années 60, les claquements de mains et les tambourins, les échos scintillants d'un piano bastringue et les envolées de falsettos gracieux, qui évoquent Curtis Mayfield ou Marvin Gaye.
(article intégral ici : http://www.telerama.fr/musiques/a-strange-arrangement,48420.php)
Et vous pouvez l'écouter ici : http://www.deezer.com/fr/music/home#music/mayer-hawthorne
Franck
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