mardi 27 octobre 2009

Quand le doublage dépasse l'original

Le bon, la brute et le truand. The good, the bad and the ugly. Un de mes films cultes. La cassette VHS a dû passer 76 fois dans le magnétoscope. Blondin, Tuco, Sentenza... Cinéphile et cinéphage, je ne conçois pas de voir un film autrement qu'en version originale. Mais certains films ont un charme unique en V.F, et ce n'est pas seulement dû au fait qu'on ait pu grandir avec. Un ton, un humour, la classe et le talent des doubleurs de l'époque renvoient parfois la V.O. dans ses foyers.

Amicalement vôtre, et la performance géniale de Michel Roux doublant Tony Curtis, Balutin et Starsky, Lax et Hutch, la VF des Liaisons Dangereuses de Stephen Frears, le "2,21 gigowatts, nom de Zeus !" de Christopher Lloyd dans Retour vers le futur, Top Secret, et quelques bijoux des années 80 et 90 sont cultissimes en version française, et paraissent même gagner en qualité.

Regardez un exemple ici. La fameuse scène du film de Leone, où Blondin dit à Tuco :
"Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont le pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."

La voici en version originale :




et maintenant, la même en français :



pour moi, y'a pas photo !


Franck Pelé

vendredi 23 octobre 2009

L'album de la semaine !


Si la délicatesse est un atout majeur, Mayer Hawthorne s'imposera sans mal dans le cercle fermé de la nouvelle soul. A strange arrangement, le premier album de ce jeune DJ-crooner blanc de Detroit, nous fait aborder l'automne d'un (très) bon pied. L'humeur est au beau fixe, des voix harmonieuses voltigent dans une brume satinée, le coeur palpite, les cuivres respirent, les chansons parlent d'anges câlins et d'amours furtives...

Porté par le souvenir de l'âge d'or de Detroit et de la Tamla Motown, l'orchestre swingue avec une douceur diabolique et use de délicieux gris-gris piqués à l'époque du doo wop et à la soul des années 60, les claquements de mains et les tambourins, les échos scintillants d'un piano bastringue et les envolées de falsettos gracieux, qui évoquent Curtis Mayfield ou Marvin Gaye.

(article intégral ici : http://www.telerama.fr/musiques/a-strange-arrangement,48420.php)

Et vous pouvez l'écouter ici : http://www.deezer.com/fr/music/home#music/mayer-hawthorne


Franck

mercredi 21 octobre 2009

Les impasses de l'affaire Polanski



Aurélien Ferenczi pour Télérama :

Et l'affaire Polanski ? Prendre des pincettes. Reconnaître que c'est compliqué. Mon premier sentiment ? Tristesse et la compassion : voir un homme de 76 ans que j'admire, un homme brillant, irrésistiblement attachant, qui s'est échappé il y a un demi-siècle du ghetto de Cracovie, être traqué comme s’il s’agissait d’un criminel de guerre… Un traquenard lui a bien été tendu : l’invitation d’un Festival s'est transformée, à l’insu des organisateurs, en interpellation surprise – Roman n'est pas fan des apparitions publiques, il aurait dû se passer de celle-là... Enfermement, mise au secret dans une cellule « rudimentaire », selon le quotidien suisse Le Matin : ce n’est pas parce qu’il a fait de grands films qu’il est regrettable de le savoir en prison, tout créateur est un citoyen justiciable quel que soit son talent, mais, parce qu’il n’émane de lui nulle dangerosité, la manière est choquante, bien sûr, et il y avait sûrement d’autres façons de clore cette affaire.

Ensuite, on n'empêchera pas les interprétations de diverger sur le fond du problème : les relations sexuelles que Roman Polanski a eues en 1977 avec une mineure de 13 ans. Le récit des faits peut d’autant plus choquer que ce type de fait divers est, d’une certaine façon, devenu le tabou absolu. Mais connaître l'histoire plus en détail, comme le permet, par exemple, le documentaire de Marina Zenovich, Roman Polanski : wanted and desired, de nouveau à l’affiche à Paris au Reflet Médicis, aide à mieux l’appréhender, et à la recontextualiser : l’absence de viol à peu près reconnue par tous, une autre époque qui induit d'autre mœurs, la personnalité complexe et meurtrie de l'accusé et, surtout, les errements inacceptables de la justice américaine.

(...)

Car rien ne justifie la sévérité nouvelle du parquet américain, qui a diligenté l’arrestation ; mais rien ne justifie non plus que Roman Polanski échappe à la loi – dans l’espoir d’un non-lieu définitif. Pour sortir de l’impasse, il aurait sans doute fallu une volonté des deux parties, un arrangement, des tractations qui n'ont pas eu lieu, ou pas abouti. Et aussi beaucoup de discrétion. Pas sûr que les bruyants défenseurs du cinéaste agissent réellement en sa faveur. Je pense à la déclaration maladroite – il y en a eu d'autres – du cinéaste polonais Krzysztof Zanussi : « Si Polanski n'était pas un personnage célèbre, le fait d'avoir profité il y a plus de 30 ans à Los Angeles, ville connue pour la liberté des moeurs, des services d'une prostituée mineure n'aurait eu aucune suite aujourd'hui. »

Article intégral et vidéo, à voir absolument ici : http://www.telerama.fr/cinema/les-impasses-de-l-affaire-polanski,47706.php

Woody et Ursula


Séries noires


vendredi 16 octobre 2009

Le jour où j'ai été amant

Je me souviendrai longtemps de la première fois où j’ai endossé le costume de l’amant. Quoique c’est plutôt le fait de l’enlever qui fait vraiment le statut…

Ma cousine allait fêter ses 30 ans, c’était en 2003. J’étais célibataire, et après avoir été quatre années durant, l’oiseau insaisissable des nuits parisiennes dans lesquelles je travaillais (je m’occupais d’animer la marque « Jack Daniel’s » dans les endroits branchés de la capitale en organisant des soirées avec dégustation, hôtesses et cadeaux estampillés Tonton Jack… THE job…), j’entrais tranquillement dans la logique de mon âge (32 ans à l’époque), en devenant « Brand Ambassador » sur toute la France, pour le whisky haut de gamme, Glenmorangie.

« Ambassadeur de marque » ! Un peu pompeux le titre hein… C’est en fait une sorte de commercial VIP de la marque, qui forme les commerciaux régionaux sur l’histoire et l’élaboration du whisky, ainsi que les barmen des plus belles affaires du pays. C’est comme ça que, de Deauville à Bordeaux, de Rennes à Aix en Provence, de Lyon à Strasbourg, j’ai découvert mon pays comme peu de mes compatriotes auraient la chance de le découvrir. C’est fou comme une école de journalisme peut offrir comme débouchés… (Je suis revenu à mes premières amours, plus tard, en étant auteur).

Contrairement aux a priori qu’elle charrie, la nuit n’avait changé en rien ma nature romantique et sensible, ni n’avait troublé mon regard sur les femmes. Mais elle avait considérablement ouvert la possibilité d’une île, au cours de mon paisible et sensuel voyage de célibataire épris de liberté et d’amour. Et l’expérience appelant l’expérience, je vivais intensément chacune, en étant toujours le même, et en vivant l’histoire d’une nuit comme celle d’une vie, toujours.

J’allais rencontrer la femme qui deviendrait la mienne deux ans plus tard, et je voulais être prêt pour elle, en lui étant aussi fidèle que ma philosophie m’y invite, et en vivant donc absolument mes années de liberté, celles que mes parents n’ont pas eu le temps de vivre, et qui les ont séparés.

2003 donc… La meilleure amie de ma cousine me contacte. Elle m’écrit pour me parler de l’anniversaire surprise qu’elle lui prépare. Je lui rends hommage sous ma plume en lui disant que ma cousine avait bien de la chance d’avoir une amie comme elle. Puis, très vite, je sens que ces mots sont autant d’invitations à lui plaire. Elle me demande si je me souviens d’elle, que je l’avais vue il y a une dizaine d’années, on était ados, qu’elle se souvenait parfaitement de moi… Bon, je ne vais pas faire l’innocent, ça sentait un peu le cul cette histoire… Je sentais bien que je lui plaisais plus que de raison. Et, petit grigou que je suis, au lieu de calmer le jeu, j’entrais dans le sien, en arrosant des sens la flamme qu’elle essayait de faire danser. L’incendie allait être d’une puissance incontrôlable.

Elle (je ne la prénomme pas, par respect pour son intimité) était mariée, depuis quelques années, et avait une fille de deux ans. Très vite, les mots brûlants, son envie de me faire rencontrer « les plus beaux seins du monde » (avouez que c’est alléchant), mon intention de ne pas être raisonnable, assez égoïstement, j’en conviens, même si la dame a toujours eu les clés du choix en sa possession, allaient proposer une rencontre. C’était sur les Champs-Elysées, rue de Berri plus exactement. Dans un tailleur impeccable, assez sexy, aussi généreuse que pulpeuse, pas exactement mon style de femme physiquement, mais une jolie invitation au plaisir épicurien.

On entre dans ce restaurant – bar, l’Impala Lounge, une petite table, assis l’un en face de l’autre, ses yeux qui pétillent, les miens qui essaient d’ignorer ce décolleté qui semble hurler mon prénom. C’est la première fois de ma vie que je deviens comme un de ces personnages que je n’avais vus auparavant que sur grand écran, ou petit, un amant. En puissance en tout cas puisque j’ai alors bien conscience que je prends un verre avec une femme mariée, qui n’est plus du tout heureuse dans son couple, et qui retrouve son éclat par ma seule présence dans sa vie. Comment ne pas y être sensible…

Je me pose quand même la question, intérieurement, pendant qu’elle frotte légèrement sa jambe en remontant sur la mienne dans un sourire plus efficace que le résumé d’une nuit possible, de mon comportement, de celui que je dois avoir, que je devrais avoir. Suis-je égoïste en ne prenant pas à sa place les responsabilités qu’elle veut fuir ? Dois-je culpabiliser de cueillir cette fleur qui me proclame soleil ? Puisque je sais, déjà, qu’elle n’est pas celle pour qui j’ouvrirai mon jardin ? J’ai probablement été aussi libre que négligent. Mais honnête, sincère, transparent, je l’ai toujours été.

C’était un mercredi soir. On se quitte, je l’embrasse dans le cou, sorte de mi-chemin entre ce qu’elle attendait et ce que j’allais lui proposer pour lui dire au revoir, et je rentre chez moi, dans mon appartement de célibataire. Le vendredi, veille de l’anniversaire, elle m’appelle : « Mon chéri, je suis près de chez toi, je peux venir t’embrasser… ? ». Je reste deux secondes silencieux, et lui dis « écoute, si il devait se passer quelque chose entre nous, je veux que tu saches que si j’en ai envie, je ne pourrais me permettre de le cultiver, ça ne pourrait pas continuer, c’est trop compliqué cette situation, et si j’aime être un amant dans le sens romantique du terme, pas vraiment dans son sens coupable. »

- Ok pour moi, je le regretterai toute ma vie si je ne le fais pas maintenant…
- D’accord. A tout de suite… »

Elle arrive, entre, enlève son manteau, se précipite dans mes bras, on s’embrasse, bientôt nus. Je ne sais pas quel est le sentiment qui domine entre l’excitation de découvrir une nouvelle expérience sensuelle, amoureuse, et orgasmique et celui qui, comme un petit ange sur l’épaule, te souffle de ne pas prendre ce chemin…

Nue dans mes bras, après quelques caresses, je la sens un peu hésitante, comme si elle se demandait si je n’allais pas profiter d’elle. Je ne voulais vraiment pas qu’elle pense une telle chose, et puisque ma sensibilité a la chance d’être féminine, j’en profite pour lui dire que je pense savoir ce qui la freine. Je lui dis que je ne veux rien lui voler, je ne prendrai que ce qu’elle me donne. C’est ce qu’elle attendait. Son sourire refleurit, et son corps s’ouvre à nouveau…

Samedi soir. Anniversaire surprise de ma cousine donc. Ma mère me dit : « On se retrouve chez elle.
- Heu… ah bon ?
- Oui, oui, on doit se cacher chez elle avant d’attendre dans le restaurant.

Et là, donc, une scène assez surréaliste, j’arrive chez elle, en me voyant, elle éclaire toute la pièce de son regard, jusqu’au front de son mari qui vient me serrer la main. C’est là que je me suis vraiment senti amant. Tout beauf que sa femme voulait bien le décrire, je serrais la main d’un homme avec l’épouse duquel je venais de faire l’amour la veille… Pas très bien dans mes pompes, mais bon, c’était la seule et unique fois, donc, je restais sur cette idée pour rester fort.

« Qui va chercher le champagne dans la voiture ? Elle se propose, et me dit : « Franck, tu viens avec moi ?
- Heu… oui, bien sûr ! »

Dans l’ascenseur, elle me demande si elle me plaît, et me dit qu’elle m’aime ! Là, je commence à sentir que tout peut se barrer en sucette assez rapidement… De mon côté, je passais la soirée avec Magali, avec qui j’étais sorti quelques années plus tôt, à chaque fois qu’on se retrouvait, célibataires, on dormait ensemble… La surprise passée, ma cousine ravie, commence le show de Madame. Il faut savoir qu’elle ne supporte que très peu l’alcool. Et sous l’effet de la richesse de la soirée, elle avait déjà descendu cinq coupes de champagne… Quand je parlais à Magali, elle surgissait entre nous, et disait dans un sourire étrange « Attention vous deux, je vous ai à l’œil ! » Magali me demande ce qu’elle a. « Je t’expliquerai… » Puis, ma mère vient vers moi… « Tu sais ce qu’elle vient de me dire aux toilettes ? Elle m’a demandé si ça me plairait qu’elle soit ma belle-fille… »

Sale temps.

Puis elle se frotte à moi, à chacun de ses passages entre les tables, devant son mari. Je décide de partir parmi les premiers. Je dis au revoir à tout le monde, je dis à Mag de me rejoindre à la maison un peu plus tard, avec sa voiture. Je monte dans la mienne, on est une dizaine à partir. Et là, ses plombs sautent.

Alors que j’entame une marche arrière pour sortir du parking, je la vois dans mon rétro sortir du restaurant, courant en talons, hurlant mon prénom, en disant qu’elle veut partir avec moi, le tout devant tous les invités, sur le trottoir, totalement incrédules !!!

Pendant que mon beau-père s’étouffait de rire devant une telle scène, elle arrive à monter dans ma voiture, et me dit :

« On s’en va, roule chéri !!!
- Non --------- on ne s’en va nulle part, tu es mariée, on a vécu ce sur quoi on était d’accord, et je ne suis pas d’accord pour que ça glisse comme ça là… Descend ----- s’il te plaît, tu as trop bu, repose toi, va retrouver ta fille et ton mari, et on s’appelle demain. D’accord ? »

Après quelques palabres, elle accepte de descendre, ma cousine jouant la diplomate…

4h du matin, chez moi, après avoir fumé la cigarette d’après l’amour, on se couche, Magali et moi. Soudain, on frappe au volet de ma cuisine ! A 4 heures du matin ! Et la cuisine est dans le jardin !! « Qui c’est ? » demande Mag un peu affolée ? Je comprends immédiatement… : « A ton avis… »

C’était elle. Elle avait escaladé le portillon du jardin, en tailleur, et frappait à toutes les fenêtres. Je n’ouvrais pas. Ne répondais pas mon téléphone. Puis elle sonne à mon interphone. Mais en laissant le doigt appuyé au moins 5 minutes sur le bouton qui fait un bruit d’enfer ! Et là, je vous jure que c’est très long 5 minutes… Puis silence de deux minutes… Puis elle sonne encore, encore plus longtemps ! J’ai l’impression d’avoir Glenn Close dans le couloir ! Elle ne sait pas que Magali est là, et je ne veux pas lui ouvrir, de toutes façons. Elle est complètement ivre, pas que de champagne certes, mais surtout. Ma cousine appelle. Je réponds. Son mari la cherche partout, et il veut savoir si elle est chez moi. Je réponds non, mais elle est dans le couloir. Je lui dis que je ne veux pas ouvrir, et que j’appelle les flics. Ce qui rassure le mari, superbe paradoxe…

Elle a réveillé tout l’immeuble. Tout le monde est d’accord, il faut appeler les flics, il n’y a que ça à faire. J’appelle donc la police, qui, bizarrement, connaît ce genre de situation, alors que pour vous, ça paraît absolument incroyable… Et on attend. Elle sonne, elle sonne, elle frappe. Un voisin, excédé lui ayant probablement ouvert. Elle sonne à ma porte maintenant. Puis frappe, et crie mon nom, et l’amour qui va avec.

Puis on entend le claquement des portes dehors. Une voiture. Des voix. On parle dans le couloir. On lui parle. Puis plus rien…

Le lendemain matin. Elle m’a appelé pour s’excuser. Je ne lui en ai évidemment jamais voulu, et j’étais forcément un peu responsable de cette situation, même si je n’avais été que l’élément déclencheur. Elle a en effet divorcé dans la foulée, s’est remariée, et a eu deux autres enfants. Nous ne nous sommes recroisés qu’une seule fois, quelques mois plus tard, et ses yeux criaient plus forts que le silence qu’elle avait choisi. Je ne l’ai plus jamais revue.

Cette nuit-là, les policiers sont entrés dans le hall. Elle était assise sur le paillasson, la tête posée contre ma porte :
« Que faites-vous ici Madame ?
- Il y a l’homme que j’aime derrière cette porte
- Il ne veut pas ouvrir Madame, votre mari vous attend, il faut y aller. Vous réveillez tout le monde là… On va vous aider… Venez. »

C’est quand même très dur, presque violent, la façon dont nous avons dû gérer cette histoire. Mais personne n’aurait pu faire autrement.


L’amour est parfois imprévisible. L’alcool aussi. Elle n’a plus jamais bu une goutte. Je n’ai plus jamais été amant.


Franck

dimanche 11 octobre 2009

Al Green, une voix, un destin

Dans mon Panthéon musical reposent Bill Withers, Curtis Mayfield, Elvis Presley, et surtout Al Green. Le grand, le génial, l'incroyable Al Green. Vous vous souvenez tous du fameux "Let's stay together" remis au goût du jour par Tarantino dans Pulp Fiction (qui a déjà 15 ans !)..? C'était lui.

(Non, vous ne voyez pas ? Rafraîchissement de mémoire ici : http://www.youtube.com/watch?v=MVzYxqG9N1c)



Après être devenu une star de la soul, son destin va basculer tragiquement, après le suicide de sa petite amie, qui se donne la mort après l'avoir brûlé gravement alors qu'il allait se doucher. Ce traumatisme lui fait quitter la scène pour devenir pasteur, et prêcher avec une foi et une voix d'une force rare, dans son église de Memphis. Il existe un témoignage vidéo extraordinaire de cette période, un documentaire de Robert Mugge intitulé "Gospel according to Al Green", que vous devez absolument voir une fois dans votre vie. C'est une machine à frissons...



Aujourd'hui, après une longue parenthèse Gospel, Al Green est revenu à ses premières amours musicales soul, et ses deux derniers albums sont aussi excellents que les premiers.

Franck Pelé

Bio :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Al_Green


Quelques vidéos à voir :

http://www.youtube.com/watch?v=h8NWqO85P6Y

http://www.youtube.com/watch?v=imjVL14vOcI

http://www.youtube.com/watch?v=D9wkcfCbZqM



La Mamma se déhanche !



Les arrangements sont énormes de "seventitude", lignes de basse funky à souhait, cuivres emballants, réussissant à rendre une chanson comme La Mamma incroyablement rythmée ! Je ne savais pas que les paroles étaient de Papa Gall, by the way...

Franck

Tu te laisses aller... parfum 70's !

mercredi 7 octobre 2009

Web : la fin des moteurs de recherche ?

Le web 2.0 a fait naître un paradoxe : la multiplication des contenus en ligne n’a pas entraîné la démocratisation de l’accès à ces informations. Au contraire, face au trillion de pages web disponibles, le système Page Rank de Google, c’est un peu l’éclairage à la bougie. Si les agrégateurs de type Del.icio.us, les systèmes de flux et les réseaux sociaux présentent à différents niveaux des alternatives enthousiasmantes, les visions futuristes de la recherche et de l’organisation de l’information sur la toile semblent s’organiser autour d’un paradigme d’apparence simple : l’homme ou la machine ?

Les algorithmes complexes du web sémantique constituent un premier élément de réponse. Twine en est l’exemple le plus probant, fournissant à ses utilisateurs une information sur mesure établie d’après une analyse de leurs recherches personnelles. Mais si ce web automatisé est excitant, la nécessaire récolte d’informations sur l’internaute par un système centralisé peut apparaître gênante. Face à ce web automatisé, se développe la vision d’une organisation humaine de la toile dans laquelle les internautes seraient guidés non par des machines mais par d’autres internautes. Plusieurs groupements de journalistes proposent déjà les résultats de leurs veilles à travers des outils comme Aaaliens ou Publish2.

Article en intégralité sur le site des Inrocks ici : http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/1254902400/article/web-la-fin-des-moteurs-de-recherche/


Voilà un article qui confirme que pour les moteurs de recherche classiques, tout va devenir de plus en plus compliqué. Il confirme également qu'un moteur comme eguides, le moteur français légal respectant les ayant-droits, a décidément une bonne longueur d'avance sur la concurrence.

vendredi 2 octobre 2009

Our beds are burning


Hier a été dévoilé à Paris, le deuxième volet de la campagne Tck Tck Tck lancée à Cannes en juin dernier à l'initiative de Kofi Annan,(Prix Nobel de la Paix et président du Global Humanitarian Forum), Bob Geldof (fondateur de Live Aid), David Jones (Global CEO d'Havas WW) et Hervé de Clerck (fondateur d'Act Responsible). Le clip annoncé alors, créé par The Hours (maison de disque rachetée par Havas en juillet 2008), et réalisé par Chic & Artistic, réunit 55 artistes issus de 15 pays (Mila Jovovitch, Amadou & Mariam, Youssou n'Dour, Mélanie Laurent, Lily Allen, Jet Li, Marion Cotillard, Manu Katche, etc.) dans une reprise de Midnight Oil "Beds are Burning", dont les couplets ont été réécris. Téléchargeable gratuitement sur le site http://www.timeforclimatejustice.com/, il continue de militer pour que les politiques ne ratent pas, à Copenhague, la dernière chance qui leur est offerte de sauver l'humanité du chaos climatique. 1,3 million d'internautes ont signé la pétition virtuelle mise en ligne en juin. (source CB News)