1969. Elliot traverse une mauvaise passe financière et doit retourner vivre chez ses parents, dans le nord de l’État de New York. Là, il tente de reprendre en main la gestion de leur motel délabré, mais la situation est catastrophique. C’est alors qu’une bourgade voisine refuse d’accueillir un festival de musique hippie ; voyant là une opportunité inespérée, Elliott appelle les producteurs. Trois semaines plus tard, 500 000 personnes envahissent le champ de son voisin et c’est le début d’une aventure qui va changer sa vie et celle d’une génération toute entière.
L'anniversaire du festival de Woodstock (du 15 au 18 août 1969) a fait refleurir cet été les témoignages des éternels « j'y étais ». Les plus stupéfiants, si l'on ose dire, viennent de ceux qui, restés sur place après le concert pour le grand nettoyage, ne sont finalement jamais repartis et ont fait leur vie là. Pour toujours sous le charme de l'événement et du symbole. Voués au culte de ces « trois jours de paix, de musique et d'amour ». Woodstock bigger than life, plus grand que les vies de ses quelque 500 000 participants...
A rebours de cet absolu commémoratif, l'audace discrète d'Ang Lee consiste à réduire le grand festival hippie à la seule histoire de ses coulisses. A faire du concert lui-même une sorte d'angle mort. Et de l'événement un déclic intime plus qu'une apothéose dans la vie du personnage principal. Elliot Tiber (l'atypique Demetri Martin, petit prodige du one-man-show) est l'homme qui a...
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