jeudi 27 août 2009

Zeitgest : The Movie

Zeitgeist : The Movie dérange, fait peur, hérissera les croyants, ravira les subversifs et anti-conformistes, on peut le penser dangereux, utile, inutile, blasphématoire, révisionniste, et mille choses encore, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Je viens de tomber dessus par hasard en lisant un article sur le blog de Pierre Assouline, et j'ai tellement été intrigué par ce côté vraiment obscur d'une force qui ne l'est pas moins, que j'ai voulu le soumettre à votre regard et à votre réflexion.

L'intro est un peu longue, mais regardez au moins les 10 premières minutes. Le film dure deux heures...

Ci-dessous, l'article de Wikipédia le concernant (http://fr.wikipedia.org/wiki/Zeitgeist,_the_Movie)


Brrrrrr... quand même...


Franck


Synopsis

Le film se veut une déconstruction méthodique de trois grands événements ou mythes qui présideraient au fonctionnement de nos sociétés :
  • Partie I : The Greatest Story Ever Told (La plus belle histoire de tous les temps)

Les similitudes entre le christianisme, les religions païennes et les Dieux égyptiens.

  • Partie II : All The World's A Stage (Le Monde est une Mise en Scène)

Les critiques de la « version officielle » des Attentats du 11 septembre 2001, en faisant notamment appel à la théorie du complot.

  • Partie III : Don't Mind The Men Behind the Curtain (Ne faites pas Attention aux hommes dans les coulisses)

L'histoire de la création de la banque centrale américaine et ses liens présumés avec les cartels financiers.

Depuis début décembre 2008, la suite du documentaire, titrée Zeitgeist Addendum, est disponible sur Internet et propose un système alternatif à la société actuelle.

Il est exact que la religion chrétienne et le culte de Mithra ont récupéré la fête de la « renaissance » du soleil du 25 décembre, officiellement promue dans l'Empire romain par l'empereur Aurélien au IIIe siècle comme la fête du soleil invaincu. Le culte de Mithra disparaitra, notamment parce que l'empereur Constantin Ier, au IVe siècle, fera la promotion du christianisme. Par ailleurs, il existait auparavant en Égypte antique des cultes de dieux solaires tels que Horus et Rê.

D'autre part, si Jésus Christ peut être interprété comme une personnification du soleil du fait de la fête de sa naissance coïncidant avec les fêtes solaires, et d'après la métaphore de la lumièreciel, il existe effectivement de nombreuses constellations ou étoiles qui portent le nom des personnages bibliques : la Vierge, la Croix du Sud appelée simplement Crux en anglais, les trois rois dans la constellation d'Orion à peu près alignées avec l'étoile la plus brillante dans le ciel, Sirus. venue du

Critiques

Un article publié dans le journal The Stranger décrit la vidéo comme reposant seulement sur des indices anecdotiques. D'autres l'ont critiqué pour son utilisation de citations, d'extrait de voix et de vidéos sans citer la source ni la date ou des extraits de livres sans donner la page (contrairement aux journaux télévisés). Un article de l'Irish Times le désigne comme désaxé, fou et l'accuse de ne rien apporter d'autre que le travestissement surréaliste de véritables questions et débats.

Récompenses et nominations

  • Artivist films festival, (Meilleur documentaire 2007)

Notes et références

  1. Paul Constant, The Stranger Beauty Is Truth. [archive] Section: Features, 5 semptembre 2007
  2. Frauenfelder, Mark. (August 6, 2007) Boing Boing Jay Kinney reviews Zeitgeist, the Movie. [archive]
  3. Tossell, Ivor. (August 20, 2007) The Globe and Mail Rejecting conspiracy thinking keeps it alive and well [archive]
  4. Irish Times (August 25, 2007) Zeitgeist: the nonsense [archive] Section: Weekend; page 16.
  5. Artivists [archive]

L'accord Google - BNF énerve

La colère est contenue car l’homme est la courtoisie même, mais elle est bien là. Comment Jean-Noël Jeanneney, historien du contemporain, ancien président de la Bibliothèque nationale de France (2002-2007), initiateur de Gallica et de la bibliothèque numérique Europeana et auteur du pamphlet Quand Google défie l’Europe traduit dans treize pays, aurait-il pu ne pas réagir devant la résignation de la BnF face à la volonté du numéro un mondial des moteurs de recherche de numériser son fonds afin de devenir également le numéro un mondial des libraires/bibliothèques en ligne ?

Jeanneney a donc rédigé une réponse qui paraîtra demain dans les pages “Débats” du Figaro
sous le titre “BnF et Google : l’insupportable tête à queue”. Il y dénonce notamment la situation de quasi-monopole dont va jouir cette seule entreprise dans le champ bien balisé de la diffusion en ligne de l’information, de la connaissance et du savoir.

“Le moteur de recherche Google est une réussite universelle et il rend bien des services. Mais lui confier, et à lui seul, qui vit du profit de la publicité et est enraciné, en dépit de l’universalité de son propos, dans la culture américaine, la responsabilité du choix des livres, la maîtrise planétaire de leur forme numérisée, et la quasi-exclusivité de leur indexation sur la Toile, le tout étant au service, direct ou indirect, de ses seuls gains d’entreprise, voilà bien qui n’était pas supportable.”

La polémique étant désormais lancée, et l’urgence de l’heure n’autorisant plus les métaphores, il s’en prend également aux dirigeants de la Bnf, sans les nommer, notamment sur la question du budget de la numérisation, le chiffre de 50 millions d’euros ayant été lancé par le directeur des collections...

(suite de l'article : http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/08/25/la-colere-de-jeanneney-contre-laccord-google-bnf/#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20090826-[zoneb]

Lire aussi l'article "La BnF se livre à Google" ici : http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/08/18/la-bnf-se-livre-a-google/

Libé provoque le débat


Le quotidien s'apprête à lancer une nouvelle formule voulue plus haut de gamme, dans laquelle notamment quatre ou cinq sujets d'actualité chaque jour seront davantage approfondis. Le journal aménage dans le même temps sur son site une zone payante qui permettra l'accès aux archives et à de nouveaux services. La campagne de pub dont la diffusion a démarré dans les pages du titre et en affichage, interpelle le public sur différents sujets de société (politique, social, finance, culture), manière de provoquer le débat et surtout, de suggérer où il se joue. "L'info est un combat", concluent les annonces qui s'apprêtent à trouver une nouvelle extension en radio, en TV sur les chaînes info, au cinéma et sur internet.
(CB News)

mercredi 26 août 2009

Jacques Audiard, prophète en son pays

C'est complètement personnel mais j'ai l'impression que le fils de qui vous savez, le grand Jacques, noue une profonde histoire d'amour cinématographique avec son public, avec le public, celui des amoureux du cinéma. En dehors de tout réseau médiatique, son talent repousse naturellement toute flatterie ou consensus, parce qu'il n'en a pas besoin pour exister. Parce qu'il propose un art profondément maîtrisé, un art de raconter une histoire, de raconter des personnages, l'art de choisir les acteurs pour les interpréter, et celui de les diriger.

Profondément fan de la plume et de la gouaille de son père, fan aussi de son époque, aux valeurs trop souvent oubliées, j'ai le même respect teint d'admiration pour le talent du fils, que j'ai découvert avec "Regarde les hommes tomber" et que j'ai définitivement placé parmi les grands après avoir vu le génial "Un héros très discret".

Un Prophète est annoncé comme LE film du mois, voire de l'année, il a bouleversé Cannes, qui lui prédisait une Palme avant que Madame Huppert ne décide de faire sa Huppert et de caresser son bourreau autrichien dans le sens du poil, dans une espèce de syndrome de Stockholm sur tapis rouge. Son acteur principal, le jeune Tahar Rahim, a mis une telle claque à tous ceux qui ont vu le film qu'il fallait bien le talent du non moins génial Christoph Waltz pour l'empêcher de décrocher un prix d'interprétation.

Je vais courir découvrir le dernier bijou de Monsieur Audiard, parce que sous le joug de son cadre, de son regard, de sa plume, de battre mon coeur ne cesse de continuer.

Franck Pelé


Je vous laisse avec cet article de Télérama consacré au réalisateur, Audiard, la haute tension, bonne lecture.


Plus de deux ans d'écriture, un acteur inconnu pour héros… Avec "Un prophète", Grand Prix du jury à Cannes, en salles aujourd’hui, Jacques Audiard impose un style qui détonne. Un style inspiré des films américains des 70’s, qui va avec une méthode de travail très particulière.

Le cinéma est un effort violent. « J'y perds des arêtes, confiait Jacques Audiard en 2005. Si je fais un film par an, je devrais disparaître dans les années 2010... » Au moins retarde-t-il l'échéance. Après le succès de De battre mon coeur s'est arrêté, il lui a fallu plus de quatre ans pour venir à bout d'Un prophète. Dont trois dans le confinement d'un étroit bureau, à la lisière des Grands Boulevards. « Au fond de la mine », dit-il. A passer le scénario « au marteau-piqueur », à le cribler de doutes et d'interrogations. « Ça m'affole, dit-il. Qu'est-ce qui fait que ça me prend autant de temps ? J'ai failli abandonner à deux reprises. Je ne veux plus écrire. Je ne veux plus être au début, au milieu, à la fin d'une histoire, mais m'offrir la possibilité d'être surpris. »

L'inquiétude est un moteur puissant et, à 57 ans, Jacques Audiard, Grand Prix du jury à Cannes, ne semble pas aspirer à la sérénité. Après être devenu réali­sateur à reculons (il a réalisé son premier film, Regarde les hommes tomber, à 42 ans), il travaille sous pression. Dans le paysage du cinéma populaire français, il n'en est plus à se faire un prénom. Il veut casser la baraque, repousser les murs, réa­liser « le film d'après » : nouveau héros, nouveaux visages, nouvelles silhouettes, nouvelle langue...

(suite de l'article ici http://www.telerama.fr/cinema/haute-tension,46266.php et critique du film ici http://www.telerama.fr/cinema/films/un-propha-te,389496.php )

lundi 24 août 2009

Au septième ciel

"On s'appelle Simone et Diamanda. Nous habitons sur les toits d'un immeuble de sept étages dans le 18ème arrondissement de Paris duquel on a une vue imprenable sur le Sacré Cœur. Le garçon et la fille qui achètent nos croquettes aiment beaucoup Nina Simone et Diamanda Galás. Ceci explique les noms de rebelles que nous portons.

L’été, nous invitons des musiciens que nous aimons à jouer sur la terrasse de notre appartement. Ces concerts secrets, acoustiques et non amplifiés sont toujours gratuits..."

Voilà, c'est comme ça que les deux chats les plus cools des toits de Paris, dixit themselves, attisent notre curiosité brûlante en même temps qu'ils nous proposent la plus excitante des invitations du moment.

Dans le 18ème, au septième étage, avec vue imprenable sur le Sacré-Coeur, notre couple généreux qui tutoie les anges décide de partager sa terrasse avec les chanceux mélomanes qui auront vu leur inscription (sur www.popnews.com) bénie par ceux qui ont le goût des hôtes. Ils recevront alors sur leur portable, un sms qui leur dévoilera l'adresse de ce qui restera forcément un grand souvenir.




Vous avez dit Bizz'art ?

Ceux qui m'ont connu à la grande époque où je bossais pour Jack Daniel's se souviennent probablement de la fiesta de l'Opus Café, dont j'avais loué le premier étage, et un peu... tout le bar, pour mes 30 ans, en 2001. On était 120 (oui, j'avais beaucoup d'amis quand je bossais chez tonton Jack, allez savoir...), et on avait consommé 10 cartons de Jack Daniel's, 60 bouteilles !

Et bien, l'Opus n'existe plus. L'Opus est mort, vive le Bizz'art !

L'ex-Opus, qui était devenu moribond, à la réputation très très moyenne, a été métamorphosé par l'arrivée du fameux organisateur de soirées parisiennes Philippe de Figueiredo et son équipe. On dit le lieu rare parce que ni ghetto bling-bling, ni bobo electro-branchouille.

le Bizz'art Club - 167 quai de Valmy - 10ème - 01 40 34 70 00

(source télérama)

Microsoft, Amazon et Yahoo unis contre la librairie en ligne de Google

Les poids-lourds américains de l'internet Microsoft, Amazon et Yahoo! ont uni leurs forces à une coalition menée par un avocat réputé de la Silicon Valley pour s'opposer au développement de la bibliothèque virtuelle de Google, indique vendredi la presse américaine. Les trois groupes ont rejoint l'"Open Book Alliance", affirment le New York Times et le Wall Street Journal. Microsoft et Yahoo! ont confirmé aux quotidiens leur participation à cette coalition, tandis qu'Amazon n'a pas fait de commentaires. (source CB News)