
Evidemment, une telle réaction lacrymale prend sa source dans des puits très personnels, et les amours perdues, les piliers qui manquent, le sable du temps qui ne s'arrête jamais de s'écouler sont autant de déclencheurs. Dans les bonus du dvd, Jacques Gamblin parle de l'incroyable réaction collective lors des avant-premières : "On se rendait compte, au fur et à mesure des avant-premières, à quel point le film bouleversait les gens. Il leur parlait, il parlait de leurs secrets. Cette famille moyenne, de français moyens, tout est moyen, sauf le film." Sacré Jacques. En voilà un qui est tout sauf moyen. Je ne pleure pas souvent au cinéma, même si je n'ai aucun problème avec ce qui est tout sauf une faiblesse, mais au contraire l'expression d'une émotion profonde. J'avoue même aimer cette sensation. La première fois que ça m'est arrivé, outre Rox et Rouky que je ne compte pas... c'était pendant "Le Champion" de Franco Zeffirelli, la famille déjà, et la perte d'un lien fort.
Bravo Monsieur Bezançon, pour ce témoignage sur une famille française qui a su si bien toucher tous ceux qui ont sans aucun doute, vécu la même vie que vous.
Franck Pelé
Ca fait longtemps que j'entends parlé de ce film chargé d'émotions ... mais à l'époque on me déconseillait d'aller le voir. Je n'étais pas prête parait-il.
RépondreSupprimerDepuis juillet 2008 bcq de choses on chose chez moi et aujourd'hui il parait que je suis prête (dixit les propos d'une amie).
J'ai juste à préparer les mouchoirs ;-)
Laetitia from Mennecy
(Doud'sister lol)