Pour ses premiers pas en solo, l'émouvant bad boy livre un album poétique et lumineux.
Il y a des disques qui font doublement plaisir, comme celui-ci, qui justifie une patience pourtant soumise à rude épreuve. Que le premier album solo de la fragile icône rock Peter Doherty soit une réussite redonne espoir dans une époque qui favorise plus les artistes qui maîtrisent autant la communication et le marketing que la construction scientifique de leurs chansons.
Hugo Cassavetti (Télérama) (suite de l'article : http://www.telerama.fr/musiques/grace-wastelands,40314.php )
Frankierama :
J'ajoute que, ayant acheté cet album, le petit bijou annoncé est bien né, et la musique de Peter Doherty, puisqu'il veut qu'on l'appelle dorénavant Peter, confirme, après le génial opus des "Last Shadow Puppets" que la pop anglaise se porte comme un charme. Dès que la production se met au diapason de la profondeur du songwriting, on tutoie les sommets. Et ceux de Peter sont bien plus vertigineux et enivrants que ceux de feu Pete, le pantin de la presse people, ridicule et caricatural. Condamné par la justice de son pays à ne plus être domicilié à Londres suite à ses trop nombreuses frasques, il faut croire que l'air de la campagne, et la compagnie de son pote Graham Coxon, de Blur, lui ont fait un bien fou. Peter est mort, vive Pete !
Franck Pelé
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