(...) Les retitrages français les plus bidons sont ceux misant sur une formule déclinable et si possible bien putassière, toujours dans l’idée d’attirer un maximum de spectateurs. En 1998, le succès du thriller Wild Things, de John McNaughton, rebaptisée Sexcrimes, ouvre la voie à un tombereau de retitrages « sexués » qui virent à l’aberration. Un an plus tard, Cruel Intentions, la relecture pop des Liaisons Dangereuses, devient ainsi Sexe Intentions (c’est moche, ça ne veut rien dire, mais ça fait vendre). Body Shots troque son titre contre Sexe Attitudes, Tangled se mue en Sex Trouble, Not another teen movie se change en Sex Academy, Step it up en Sexy Dance, etc. Les exemples sont nombreux et de plus en plus fréquents : pour un peu, s’il avait été un moins sombre, on aurait presque pu s’attendre à ce que le Gran Torino d’Eastwood devienne Sexy Car sur le territoire frenchy...
article intégral ici : http://www.ecrans.fr/Very-Bad-Titres,7560.html
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