Ah on était heureux d'avoir trouvé ce petit bijou de juke-box, cet ersatz de liberté sur un web "big brotherisé" par les censeurs et l'omnipub. Mais voilà, ça devait arriver, Deezer cadenasse, Deezer profile, Deezer étudie, "markette", prépare le terrain à la publicité, aux revenus optimisés. On est même étonnés qu'un site comptant 5 millions d'adeptes, plus grosse success-story de l'année, n'ait pas cédé aux sirènes de la monétisation plus tôt. Le problème, c'est que les sirènes en question risquent d'éclabousser l'image autant que le succès du site dans un énorme splash ! (les plus cinéphiles auront noté l'évidente allusion à Darryl Hannah...)
Enfin, pour ceux qui, comme moi, étaient abonnés depuis plusieurs mois, et avaient concocté des playlists de dingue (mon profil c'est Frankiejazz sur Deezer, on se fait une bande ?) la surprise de ne plus pouvoir écouter des titres précédemment ajoutés sous prétexte qu'ils ne sont plus accessibles depuis le pays où nous sommes (rattaché à un "catalogue spécifique") n'est pas la moins acide.
Last but not least, l'écoute en streaming a été légèrement modifiée, certainement pour contrer les logiciels de piratage qui fleurissent un peu partout, non sans une certaine perte qualitative puisque les titres s'enchaînent désormais en fondu, sans alternative possible.
Deezer a perdu du poids, et n'est pas pour autant sur le chemin de la séduction...
Franck Pelé
Autre article sur le sujet :
http://www.numerama.com/magazine/11928-Deezer-Nous-devons-beaucoup-mieux-cibler-les-utilisateurs.html
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