lundi 16 février 2009

Stéphane Courbit rêve d'un petit empire

Stéphane Courbit n'ignore pas qu'il ne rebâtira jamais un groupe de la taille d'Endemol. Mais, à travers Banijay, sa nouvelle maison de production (23 employés), il entend planter son drapeau dans 8 ou 9 pays et faire circuler les idées, seul moyen de rentabiliser une bonne idée.


En France, ses emplettes sont faites : Nagui, Castaldi, Alexandre Devoise et Alexia Laroche-Joubert ont adhéré à sa "fédération". Le deal avec Cauet semble, en revanche, au point mort après un premier paiement de 5 millions d'euros...




À chaque fois, Courbit paie un prix à l'entrée et introduit une "prime de fin de contrat" (earn out) en guise de carotte. Un système qui, à Endemol, lui a permis de sortir avec un chèque de 240 millions d'euros... Dans Banijay, Courbit a investi 150 millions d'euros, mais a décidé de n'en posséder que 48,7 %. Le reste se répartit en parts égales entre trois actionnaires familiaux : Bernard Arnault, De Agostini et Agnelli. "Décidés à l'accompagner longtemps, ces trois actionnaires peuvent s'unir pour l'empêcher de prendre une décision. Il lui faut donc, à chaque fois, convaincre au moins l'un d'eux", précise-t-on à Financière Lov, son holding personnel.


En Espagne, Courbit s'est offert la société d'Anna Rosa Quintana, l'Oprah Winfrey ibérique. En Allemagne, il est sur le point de conclure un nouvel achat, tandis qu'à Moscou, le Français Laurent Saillard lui sert de tête chercheuse. Des discussions sont également engagées avec des sociétés anglaises et américaines.

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